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Dernières Infos - Crise au Liban

La BDL dément les rumeurs concernant un arrêt de la circulaire n° 161

La BDL dément les rumeurs concernant un arrêt de la circulaire n° 161

La Banque du Liban a confirmé hier qu'elle allait continuer à appliquer le dispositif de la circulaire n°161. Photo João Sousa.

Deux jours après les élections législatives, et alors que tous les regards étaient tournés hier vers leurs résultats, la Banque du Liban (BDL) a de nouveau braqué les projecteurs sur la crise économique qui sévit au Liban depuis plus de deux ans et demi et, en particulier, sur les restrictions bancaires et les différents taux de change coexistants.

Dans un bref communiqué, la BDL a en effet démenti mardi certaines rumeurs qui circulaient sur un possible arrêt du mécanisme autorisant les banques à fournir des dollars en espèces à leurs clients en les convertissant depuis leurs comptes en livres libanaises au taux de la plateforme de change Sayrafa gérée par la BDL, qui affichait 23.200 livres pour un dollar lundi soir. Ce, alors que le taux sur le marché parallèle a dépassé en parallèle les 29 000 livres et flirtait, mardi matin, avec la barre des 30 000 livres.

Le dispositif en question est autorisé via la circulaire n° 161 de la BDL, publiée en décembre et renouvelée chaque mois depuis. Cette mesure avait été considérée par plusieurs observateurs comme un « cadeau électoral », notamment pour les employés de la fonction publique, ce qui pourrait expliquer pourquoi les rumeurs au sujet de son arrêt vont bon train.

Ouverte aux particuliers du secteur public comme du privé, elle constitue avec d’autres dispositifs, telle la circulaire n° 151 émise en avril 2020, une manière de réduire l’impact des restrictions bancaires illégales limitant, depuis fin 2019, l’accès des déposants à leurs comptes en devises. Des mesures contestées qui se sont substituées à la mise en place d’un contrôle formel des capitaux qui figure par ailleurs parmi les réformes réclamées par le Fonds monétaire international pour pouvoir accorder au Liban un prêt de 3 milliards de dollars sur quatre ans pour sortir de la crise.

Deux jours après les élections législatives, et alors que tous les regards étaient tournés hier vers leurs résultats, la Banque du Liban (BDL) a de nouveau braqué les projecteurs sur la crise économique qui sévit au Liban depuis plus de deux ans et demi et, en particulier, sur les restrictions bancaires et les différents taux de change coexistants. Dans un bref communiqué, la BDL a en...