Le ministre libanais de l'Agriculture, Abbas Hajj Hassan, a alerté la justice et appelé à ce que les mesures nécessaires soient prises après l'abattage au fusil d'un chien dans le village de Kamed al-Loz (Békaa-ouest) qu'il a qualifié de "crime impitoyable".
Une vidéo qui circule depuis vendredi sur les réseaux sociaux montre une femme tirer de sang froid sur un chien à deux reprises avec un fusil. On entend par la suite la femme parler à une fillette et lui dire : "Il t'a blessée au visage, j'ai fait de même pour lui", mais il n'est pas clair si l'animal avait auparavant attaqué l'enfant. Filmée par des enfants hilares et partagée sur Twitter par une défenseure des animaux, Ghina Nahfawi, la scène a provoqué un tollé au Liban. Mme Nahfawi avait alerté vendredi les Forces de sécurité intérieure.
"Nous avons suivi de près le crime impitoyable de l'abattage au fusil d'un chien à Kamed al-Loz", a affirmé vendredi soir M. Hajj Hassan dans un tweet. "J'ai contacté le procureur général environnemental qui ordonnera aux parties concernées de prendre les mesures nécessaires", a-t-il assuré, appelant à ce que "chaque citoyen assume les conséquences de ses actes". "Nous appelons l'ensemble des personnes concernées à faire preuve de fermeté face à ces actes inacceptables aux niveau humain et civilisationnel", a-t-il renchéri.
تابعنا جريمة إطلاق نار دون رحمة على كلب في بلدة كامد اللوز، وبناء عليه اجريت اتصالاً بالمدعي العام البيئي، الذي بدوره سيوجه الجهات المختصة لأخذ الإجراءات المناسبة، وليتحمل كل مواطن عواقب أفعاله
— Abbas AL Hajj Hassan (@Abbas_h_hasan) April 15, 2022
وندعو جميع المعنيين للتشدد مع هذه الأفعال الغير مقبولة على المستويين الانساني والحضاري
Des cas de maltraitance d'animaux provoquent régulièrement l'indignation au Liban. En août 2017, une loi inédite sur la protection des animaux avait été enfin promulguée. Le texte établit, entre autres, des règles pour la possession d'animaux domestiques, ainsi que des règlements pour les zoos et animaleries, et interdit la possession d'animaux sauvages ou menacés. Mais son application par les autorités, souvent taxées de laxisme, reste un défi. Toutefois, quelques victoires ont été enregistrées au compte des défenseurs des animaux. Ainsi, en 2018, un homme qui torturait des chiens avait été condamné à une peine de prison.
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