
Les silos du port de Beyrouth, endommagés par l'explosion meurtrière du 4 août 2020. Photo d'archives Matthieu KARAM
Enième recours contre le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, chargé d’enquêter sur la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, survenue le 4 août 2020. Le directeur général des Douanes, Badri Daher, arrêté peu après la catastrophe, et toujours maintenu en détention, a intenté jeudi un recours pour suspicion légitime contre le magistrat, déjà dessaisi provisoirement en raison d’autres recours.
Contacté par L’Orient-Le Jour, l’avocat de M. Daher, Naji Bandar, a affirmé que la démarche vise à "faire cesser l’entrave à la justice" pratiquée par les responsables politiques impliqués, et "traduite par de multiples recours qui paralysent le cours de l’enquête". "L’objectif est que le cas de mon client soit examiné, alors que la période de sa détention a atteint un seuil intolérable", a-t-il ajouté.
Les ingérences flagrantes de toutes parts de l'échiquier politique font craindre aux proches des plus de 220 morts et 6.500 blessés une impunité totale des responsables politiques et sécuritaires poursuivis en justice.
Enième recours contre le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, chargé d’enquêter sur la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, survenue le 4 août 2020. Le directeur général des Douanes, Badri Daher, arrêté peu après la catastrophe, et toujours maintenu en détention, a intenté jeudi un recours pour suspicion légitime contre le magistrat, déjà...
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