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Politique - Diplomatie

L'Arabie saoudite annonce le retour de son ambassadeur à Beyrouth

Selon M. Mikati, le Koweït l'a informé que son ambassadeur reviendrait au Liban "avant la fin de la semaine".

L'Arabie saoudite annonce le retour de son ambassadeur à Beyrouth

Un drapeau saoudien. Photo d'illustration AFP

L'Arabie saoudite a annoncé jeudi le retour de son ambassadeur à Beyrouth, un peu plus de cinq mois après son rappel à Riyad à la suite d'une crise diplomatique opposant le Liban à plusieurs monarchies du Golfe.

Le ministère des Affaires étrangères annonce le retour de l'ambassadeur saoudien au Liban en "réponse aux appels des forces politiques modérées au Liban, et à l'engagement du gouvernement libanais à prendre les mesures nécessaires pour cesser toutes les activités politiques, militaires et sécuritaires portant atteinte au royaume", a indiqué l'agence officielle SPA.

La décision de Riyad a été aussitôt saluée par le Premier ministre libanais, Najib Mikati. "Nous apprécions la décision de l'Arabie saoudite de renvoyer son ambassadeur au Liban. "Le Liban est fier de son appartenance arabe et tient à maintenir les meilleurs liens avec les nations du Golfe", a-t-il écrit sur Twitter. Le Koweït a pour sa part informé M. Mikati que son ambassadeur reviendrait également "avant la fin de la semaine", à Beyrouth, a déclaré le Premier ministre libanais.

"Une fois de plus, le Royaume saoudien prouve, par le retour de son ambassadeur Walid Boukhari, que le Liban est dans son cœur et son esprit, et qu'il ne le quittera jamais", a écrit le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulaoui sur Twitter avant d'ajouter à l'adresse de M. Boukhari : "Bienvenue au sein de vos proches fidèles à l'arabisme". "Ensemble, nous continuerons à travailler pour renforcer les relations" entre le Liban et l'Arabie saoudite, a ajouté le ministre.

Riyad avait rappelé son ambassadeur au Liban le 29 octobre après des déclarations du ministre libanais de l'Information critiquant l'intervention de la coalition militaire dirigée par l'Arabie au Yémen, et décidé d'"arrêter toutes les importations libanaises". Elle avait été suivie par les Emirats arabes unis, le Koweit et Bahreïn, qui ont retiré leur diplomate par "solidarité".

Les relations entre Beyrouth et les Etats arabes du Golfe se sont également tendues ces dernières années en raison de l'influence croissante du Hezbollah. "Le problème va bien au-delà des simples commentaires d'un ministre", avait alors expliqué le chef de la diplomatie saoudienne en dénonçant "l'hégémonie du Hezbollah sur le Liban". Les pays du Golfe reprochent à l'époque à Beyrouth son manque de fermeté à l'égard du parti chiite libanais,poids lourd de la politique libanaise, accusé de soutenir les rebelles jouthis yéménites qu'ils combattent au Yémen depuis 2014.

Les houthis comme le Hezbollah sont tous deux soutenus par l'Iran, grand rival de l'Arabie saoudite. La crise avec les monarchies du Golfe avait constitué un coup dur pour le Liban, dont le nouveau gouvernement avait été formé en septembre après une impasse politique de 13 mois. L'Arabie saoudite constitue le troisième marché d'exportation du Liban, représentant 6% des exportations du pays en 2020, d'une valeur d'environ 217 millions de dollars, selon la chambre de commerce. 

L'Arabie saoudite a annoncé jeudi le retour de son ambassadeur à Beyrouth, un peu plus de cinq mois après son rappel à Riyad à la suite d'une crise diplomatique opposant le Liban à plusieurs monarchies du Golfe.Le ministère des Affaires étrangères annonce le retour de l'ambassadeur saoudien au Liban en "réponse aux appels des forces politiques modérées au Liban, et à l'engagement du...

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Bien noté Monsieur Mikati, jusqu’au prochain impair du Hezbollah, vous trouverez le moyen de vous confondre en excuses …

Lecteur excédé par la censure

13 h 34, le 08 avril 2022

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Commentaires (1)

  • Bien noté Monsieur Mikati, jusqu’au prochain impair du Hezbollah, vous trouverez le moyen de vous confondre en excuses …

    Lecteur excédé par la censure

    13 h 34, le 08 avril 2022

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