Décès de la cinéaste algérienne Yamina Bachir, connue pour « Rachida »
La réalisatrice algérienne Yamina Bachir Chouikh, connue pour son film Rachida, dénonçant la violence des années de terrorisme, est décédée dimanche à Alger des suites d’une longue maladie, a annoncé l’association de cinéma Lumières.
Monteuse de formation, épouse du réalisateur Mohammad Chouikh (La citadelle, L’arche du désert), Yamina Bachir, 68 ans, s’était fait connaître à l’étranger grâce à Rachida (2002), son premier long métrage.
Le film mettait en scène une jeune institutrice dans un quartier populaire d’Alger, aux prises avec le terrorisme pendant la décennie noire (1992-2002), et dénonçait une « culture de la haine et de la violence ».
Le long métrage, coproduit par Arte, StudioCanal et Ciné-Sud Promotion, et sorti en France en janvier 2003, avait été remarqué dans plusieurs festivals et primé à Amiens (France), Namur (Belgique) et Marrakech (Maroc).
Née le 20 mars 1954 à Alger, Yamina Bachir Chouikh avait fait ses débuts de monteuse au Centre national du cinéma algérien en 1973. Elle avait travaillé sur des œuvres comme Omar Gatlato de Merzak Allouache (1976).
Mère de la réalisatrice Yasmine Chouikh, elle a été inhumée dimanche à Alger.
Scène
Roberto Alagna sera Al Capone dans une comédie musicale
Le ténor franco-italien Roberto Alagna, 58 ans, l’une des stars de l’art lyrique, campera à Paris à partir de janvier 2023 Al Capone, l’un des gangsters les plus célèbres au monde, dans une comédie musicale dédiée au « caïd » des années 1920 à Chicago pendant la prohibition américaine.
C’est la première fois que Roberto Alagna, qui s’est produit sur les plus grandes scènes lyriques et dans les principaux rôles du répertoire, participera à une comédie musicale.
Sur la scène des Folies-Bergère, il partagera l’affiche avec le chanteur Bruno Pelletier (Notre-Dame de Paris) dans le rôle d’Eliot Ness, l’agent du Trésor américain qui, à la tête des « Incorruptibles », a livré une guerre sans merci à Al Capone.
La chanteuse Anggun incarnera la maîtresse du gangster dans cette adaptation romancée. Sur un livret et des musiques de Jean-Félix Lalanne, l’histoire mettra notamment en scène une idylle entre Eliot Ness et une sœur d’Al Capone.
Al Capone était l’un des chefs de la pègre les plus redoutés durant la période de la prohibition, dans les années 1920, durant laquelle toute production ou vente d’alcool était officiellement interdite aux États-Unis.
« Parrain » de la bande de l’Outfit à Chicago, celui qu’on surnommait « Scarface » (« le balafré ») faisait régner la terreur avec son réseau de racket et ses méthodes très violentes, comme le « massacre de la Saint-Valentin », durant lequel il fit exécuter sept membres d’un gang rival en 1929.
Malgré tous les policiers lancés à ses trousses, le gangster ne sera jamais poursuivi pour ses crimes violents, mais pour fraude fiscale, ce qui lui vaudra une condamnation à 11 ans de prison et un passage sur l’île-pénitencier d’Alcatraz, dans la baie de San Francisco.
Libéré sous caution en 1939, Al Capone est mort en janvier 1947 des suites d’une pneumonie.
D’un budget de 5 millions d’euros, la comédie musicale Al Capone est produite par Jean-Marc Dumontet.
Source : AFP