Des experts indépendants de l’ONU ont fait part hier de leur « profonde inquiétude » quant au sort d’au moins 100 mineurs disparus après un assaut en janvier du groupe jihadiste État islamique (EI) contre une prison en Syrie.
Des organisations internationales de défense des droits humains avaient à l’époque affirmé qu’environ 700 garçons étaient détenus à la prison de Ghwayran dans la province de Hassaké (Nord-Est), contrôlée par les Forces kurdes syriennes et attaquée par l’EI.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que depuis l’attaque de janvier, le sort et le lieu d’au moins 100 de ces garçons restent inconnus », ont indiqué des experts de l’ONU dans un communiqué. « Certains peuvent être des cas de disparition forcée. » Les experts ont appelé les autorités kurdes à permettre aux humanitaires « un accès total et sans entrave aux mineurs » toujours détenus à la prison. « De nombreux garçons détenus ont été grièvement blessés lors de l’évasion et ne reçoivent pas les soins nécessaires. »