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Dernières Infos - Législatives au Liban

Le mouvement Tahalof Watani annonce ses candidats

Le mouvement Tahalof Watani annonce ses candidats

Le mouvement Tahalof Watani réuni dans la salle Ked à Beyrouth, le 27 mars 2022. Capture d'écran LBCI

Ils seront 13, dans sept circonscriptions : le mouvement réformiste Tahalof Watani a annoncé dimanche ses candidats aux législatives libanaises du 15 mai, le dernier délai pour former des listes étant fixé au 4 avril. 

À Beyrouth-I (8 sièges), Brigitte Chalabian est candidate au siège arménien-catholique. La formation soutient aussi Paula Yacoubian, Diana Ohanian et Magy Nanijian pour les trois sièges arméniens-orthodoxes. Ziad Abi Chaker brigue, quant à lui, le siège maronite. Dans la circonscription de Beyrouth-II (11 sièges), sont candidats Hani al-Ahmadié pour le siège druze et Mahmoud Fakih pour l'un des deux sièges chiites.

Charbel Abou Jaoudé brigue l'un des sièges maronites de la circonscription du Mont-Liban II (huit sièges). Ziad Akl est candidat à Baabda à l'un des trois sièges maronites du Mont-Liban III (6 sièges). Au Mont-Liban IV, deux candidats se présentent dans le Chouf-Aley : Waël Ghandour à l'un des deux sièges sunnites et Maadad Abou Ali à l'un des quatre sièges druzes.

Au Liban-Nord II (10 sièges), Carlos Nafaa brigue un siège maronite.

Dans la Békaa III (10 sièges), Khaled Solh est candidat à l'un des deux sièges sunnites.

Ces candidats se sont présentés à tour de rôle, à travers des clips vidéo, devant le public de la salle Ked à Beyrouth. Plusieurs figures ont pris la parole, dont le journaliste et activiste Youssef Mortada. "La clé permettant de résoudre les crises qui frappent le Liban est d'abord la suppression du confessionnalisme politique et la mise en place d'une décentralisation administrative", a-t-il plaidé. Il a rappelé les grandes lignes du programme de Tahalof Watani : lutter contre la corruption, renforcer l'indépendance du pouvoir judiciaire, mettre un terme aux quotes-parts, limiter la possession d'armes aux institutions légales de l'Etat, dans une critique implicite du Hezbollah, mettre en œuvre un plan de redressement économique et avancer dans l'enquête sur l'explosion du 4 août 2020.

Lors des législatives de 2018, seule Paula Yacoubian avait été élue députée, alors que la formation avait soutenu 66 candidats.

Les législatives du 15 mai sont perçues par nombre de Libanais comme un premier tremplin vers le changement auquel ils aspirent. Malgré l’approche de la fatidique date du 4 avril, dernier délai pour inscrire les listes électorales auprès du ministère de l'Intérieur, très peu de moutures ont été annoncées jusqu’ici. Alors que le scrutin, vu par une partie de l’opinion publique comme étant décisif pour l’avenir du pays, approche à grands pas, ce flou crée une situation d’incertitude, révélatrice de l’instabilité politique régnante. 

Ils seront 13, dans sept circonscriptions : le mouvement réformiste Tahalof Watani a annoncé dimanche ses candidats aux législatives libanaises du 15 mai, le dernier délai pour former des listes étant fixé au 4 avril. À Beyrouth-I (8 sièges), Brigitte Chalabian est candidate au siège arménien-catholique. La formation soutient aussi Paula Yacoubian, Diana Ohanian et Magy Nanijian...