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Dernières Infos - Législatives au Liban

Michel Pharaon boude le scrutin

Michel Pharaon boude le scrutin

L’ancien ministre Michel Pharaon. Photo ANI

L’ancien ministre Michel Pharaon a annoncé vendredi qu'il n'allait pas se porter candidat aux législatives sans toutefois interrompre son activité politique. M. Pharaon a également déploré un boycott sunnite dans nombre de régions suite au retrait de l'ancien Premier ministre et chef du courant du Futur, Saad Hariri.

Dans un communiqué, M. Pharaon a accusé le mandat du président Michel Aoun d'avoir "consacré la prédominance du Hezbollah, qui a entraîné le Liban dans des conflits majeurs et détérioré ses relations avec les pays du Golfe". Il a également mis en garde contre "un report des législatives en l'absence d'une culture de la démocratie et de l'éthique politique sous ce mandat".

"Je m'étais promis de ne pas me porter candidat sous le mandat du président Aoun", avait déclaré M. Pharaon plus tôt dans la journée à la chaîne locale MTV, déplorant "un manque d'enthousiasme" à l'approche des élections. L'ancien député a précisé que plusieurs parties lui avaient proposé une coopération en vue des législatives, mais qu'il n'avait pas donné suite à ces propositions. M. Pharaon a indiqué, par ailleurs, avoir rencontré dernièrement Saad Hariri à deux reprises, et avoir constaté un boycott sunnite dans nombre de régions.

"Ce dont nous avons besoin avant les législatives, c'est d'un compromis politique pour contrer le danger du chaos dans le pays, un compromis financier dans le cadre des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), ainsi qu'un résultat au niveau de l'enquête sur les explosions du 4 août", a-t-il plaidé dans son entrevue télévisée. Le Liban a engagé des négociations avec le FMI, sollicité depuis 2020 pour financer une sortie de crise dans laquelle le pays se débat depuis plus de deux ans, la classe au pouvoir n'ayant toujours pas pris de mesures permettant de freiner l'effondrement.

M. Pharaon a dans ce cadre "mis en garde contre un 4 août social si la situation demeure inchangée" et estimé que "le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, n'a pas le droit de toucher aux réserves restantes". M. Salamé est, en effet, perçu par nombre de Libanais comme étant l'un des responsables de la crise financière et économique vu que, entre autres, il n'a pas su ou pu stabiliser la valeur de la monnaie nationale.

L’ancien ministre Michel Pharaon a annoncé vendredi qu'il n'allait pas se porter candidat aux législatives sans toutefois interrompre son activité politique. M. Pharaon a également déploré un boycott sunnite dans nombre de régions suite au retrait de l'ancien Premier ministre et chef du courant du Futur, Saad Hariri.Dans un communiqué, M. Pharaon a accusé le mandat du président Michel...