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Le chef de la diplomatie iranienne prêt à se rendre à Vienne en cas d'accord


Le chef de la diplomatie iranienne prêt à se rendre à Vienne en cas d'accord

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir-Abdollahian. Photo AFP / File photo

Le ministre iranien des Affaires étrangères s'est déclaré prêt vendredi à se rendre à Vienne en cas d'accord sur le nucléaire, à un moment où les négociateurs ont fait état d'avancées dans les pourparlers.

"Je suis prêt à me rendre à Vienne lorsque les parties occidentales accepteront nos lignes rouges restantes", a indiqué Hossein Amir-Abdollahian, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue européen, Josep Borrel. Les pourparlers, qui se déroulent depuis plusieurs mois dans la capitale autrichienne, visent à sauver l'accord conclu en 2015 entre l'Iran, les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne.

"La présence des ministres des Affaires étrangères à Vienne et l'annonce d'un accord final dépendent du respect total des lignes rouges annoncées par l'Iran, y compris des garanties sur le plan économique", a ajouté le ministre. M. Amir-Abdollahian n'a pas fourni de précisions sur ces garanties ni sur les "lignes rouges". L'accord de 2015 avait permis la levée de sanctions économiques internationales contre l'Iran, en échange de strictes limites à son programme nucléaire, censées l'empêcher de se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément vouloir faire.

Mais les États-Unis se sont retirés de l'accord en 2018 sous la présidence de Donald Trump, qui le jugeait insuffisant, et ont rétabli leurs sanctions. En riposte, Téhéran s'est largement affranchi des restrictions à ses activités nucléaires. Les négociations se déroulent désormais entre les parties encore dans l'accord, avec la participation indirecte des États-Unis.

À Vienne, l'enjeu est de faire revenir dans le pacte Washington, et de ramener Téhéran au respect de ses engagements. Parallèlement aux efforts menés dans la capitale autrichienne, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, effectuera samedi une visite en Iran, a annoncé jeudi l'instance onusienne.

L'AIEA demande que l'Iran fournisse des clarifications sur la présence de matière nucléaire dans des sites non déclarés sur son territoire. Téhéran appelle à la clôture de cette enquête pour permettre la conclusion de l'accord. Washington a estimé jeudi qu'un "possible accord" était "proche", appelant à résoudre "rapidement" des questions qui coincent toujours.

Le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes avait indiqué lundi que Téhéran attend des "décisions politiques" occidentales sur des questions liées à "la levée des sanctions, aux garanties (américaines de non retrait, NDLR) et à certaines affirmations politiques sur le programme nucléaire pacifique de l'Iran".

Le ministre iranien des Affaires étrangères s'est déclaré prêt vendredi à se rendre à Vienne en cas d'accord sur le nucléaire, à un moment où les négociateurs ont fait état d'avancées dans les pourparlers.
"Je suis prêt à me rendre à Vienne lorsque les parties occidentales accepteront nos lignes rouges restantes", a indiqué Hossein Amir-Abdollahian, lors d'un entretien...