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Attaque contre une prison : Washington appelle ses alliés à rapatrier leurs jihadistes


Attaque contre une prison : Washington appelle ses alliés à rapatrier leurs jihadistes

Des soldats américains et des membres des FDS dans le quartier de Ghwayran à Hassaké, le 29 janvier 2022. Photo AFP

Les Etats-Unis ont appelé lundi leurs alliés à "rapatrier d'urgence" leurs ressortissants soupçonnés d'être des jihadistes et détenus dans le nord-est de la Syrie, après l'attaque lancée contre une prison par le groupe Etat islamique (EI).

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, ont annoncé dimanche la fin des opérations de ratissage dans la prison de Ghwayran, à Hassaké, à l'issue de plusieurs jours de combats intenses qui ont fait 373 morts dont 268 jihadistes selon une ONG. Des milliers de jihadistes se trouvaient dans le bâtiment.

Washington salue les FDS pour "leur réponse héroïque et efficace" à l'assaut, a affirmé dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, selon qui "de hauts dirigeants de l'Etat islamique ont été capturés ou tués" lors des combats. C'était la plus importante offensive du groupe EI, qui cherchait à libérer des sympathisants, depuis sa défaite territoriale en Syrie en 2019 face aux forces kurdes.
"Les tactiques violentes et désespérées de l'Etat islamique rappellent au monde que le groupe terroriste reste une menace qui peut et doit être vaincue", a déclaré Ned Price. Et "cette bataille rappelle que la défaite durable de l'EI nécessite le soutien de la communauté internationale", a-t-il souligné. Les Etats-Unis appellent donc leurs alliés au sein de la coalition antijihadiste à "améliorer" les conditions de détention des combattants de l'EI afin qu'elles soient "sûres et humaines" et à "rapatrier d'urgence leurs ressortissants et autres détenus restés dans le nord-est de la Syrie".

Analystes, responsables militaires et autorités civiles s'accordent depuis la chute officielle de l'EI pour dire que ces prisons constituent de véritables pépinières à jihadistes, abritant militants locaux et combattants étrangers. Mais la plupart des pays concernés rechignent à rapatrier leurs ressortissants, préférant les laisser aux mains des autorités kurdes. Ces dernières affirment que plus de 50 nationalités sont représentées dans les prisons qu'elles gèrent. Elles disent depuis longtemps qu'elles n'ont pas les moyens de garder, et encore moins de juger, les combattants de l'EI capturés au fil des ans.

Les Etats-Unis ont appelé lundi leurs alliés à "rapatrier d'urgence" leurs ressortissants soupçonnés d'être des jihadistes et détenus dans le nord-est de la Syrie, après l'attaque lancée contre une prison par le groupe Etat islamique (EI).
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, ont annoncé dimanche la fin des opérations de ratissage dans la prison de...