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Sport - Tennis / Open d’Australie

La fusée Barty affrontera la coriace Collins en finale demain

Nadal-Berrettini et Medvedev-Tsitsipas en demi-finales, revanches Down Under aujourd’hui.

La fusée Barty affrontera la coriace Collins en finale demain

L’Américaine Danielle Collins (30e mondiale) a croqué (6-4, 6-1) la Polonaise Iga Swiatek (9e mondiale), hier, en demi-finales de l’Open d’Australie de tennis. Paul Crock/AFP

La n° 1 mondiale Ashleigh Barty a poursuivi sur son rythme endiablé, hier jeudi, pour atteindre en une heure la finale de l’Open d’Australie où elle affrontera la coriace Danielle Collins.

Il y a bien eu une demi-finale entre Barty et l’Américaine Madison Keys (51e mondiale), mais il n’y a pas eu de match tant l’Australienne a dominé son adversaire pour la balayer de sa route (6-1, 6-3). Comme les autres adversaires de Barty depuis le début du tournoi, Keys a pris une leçon. Elle a tout juste réussi à faire durer ce cours magistral au-delà d’une heure (62 minutes). Durant ce temps, la n° 1 mondiale a passé 5 aces, mais n’a pas vu revenir 48 % de ses services ! Elle a sauvé les deux balles de break que Keys s’est procurées (une par set) et transformé quatre des six balles de break en sa faveur, a planté 20 coups gagnants pour 13 fautes directes.

« Honnêtement, c’est incroyable. Je suis heureuse de jouer mon meilleur tennis ici », a déclaré l’Australienne de 25 ans, qui est assurée de conserver sa place au sommet de la hiérarchie mondiale lundi prochain lors de la publication du classement WTA. « La balle était un peu plus lente ce soir, plus lourde dans la raquette. J’ai simplement essayé de courir et de m’adapter, de renvoyer autant de balles que je pouvais et de mettre Maddie sous pression sur son service », a analysé la première Australienne à atteindre la finale à Melbourne depuis Wendy Turnbull en 1980. Barty avait atteint les demi-finales à Melbourne en 2020 et perdu en quarts en 2021. Depuis cette demi-finale, « je suis plus complète, j’ai plus d’expérience pour gérer les différentes situations qui se présentent », avait-elle prévenu.

L’Australienne Ashleigh Barty (n°1 mondiale) a balayé (6-1, 6-3) l’Américaine Madison Keys (51e mondiale), hier, en demi-finales de l’Open d’Australie de tennis. Aaron Francis/AFP

Keys, 26 ans, avait déjà atteint en 2015 le dernier carré du Majeur australien. Si elle est actuellement hors du top 50 (elle était même 87e mondiale le 10 janvier), elle avait atteint le 7e rang mondial (en 2016) et joué une finale à l’US Open (2017). L’an dernier, elle n’a débuté sa saison qu’en mars et n’a plus gagné qu’un seul match, à Indian Wells en octobre dernier, après son élimination en 8es de finale à Wimbledon en juillet. Elle va retrouver le top 30 lundi. « C’est très bien de la retrouver là où elle doit être », a commenté à son sujet Barty.

Barty, détentrice de deux titres du grand chelem (Roland-Garros 2019 et Wimbledon 2021), tentera demain samedi de remporter enfin « son » Majeur. Ce sera face à l’Américaine Danielle Collins (30e mondiale) qui a croqué (6-4, 6-1) la Polonaise Iga Swiatek (9e mondiale). « Je ne pourrais pas être plus heureuse. La route n’a pas été facile, tellement d’années de travail... Ça n’arrive pas comme ça ! »

a souligné l’Américaine de 28 ans, qui va intégrer pour la première fois le top 10 mondial lundi prochain. « Alors c’est vraiment fou d’être là, en particulier après les ennuis de santé que j’ai rencontrés », a-t-elle ajouté en référence à l’endométriose qui l’a beaucoup fait souffrir et pour laquelle elle a été opérée l’an dernier.

Collins s’était fait un nom en atteignant les demi-finales à l’Open d’Australie en 2019 pour sa première participation. Elle est surnommée « Danimal » pour son jeu agressif et pour la hargne qu’elle met dans chacune de ses frappes, la détermination qu’elle met dans chacun de ses gestes, de ses regards. « J’ai rajouté de la variété à mon jeu, mais mon plan A, c’est d’être agressive. C’est ce que j’ai encore fait et ça a fonctionné », a-t-elle relevé hier. Effectivement, elle a sauté à la gorge de Swiatek. D’entrée. Dans les deux manches, l’Américaine s’est échappée (4-0). Si la Polonaise a réussi à revenir – un peu – dans le premier set, Collins ne lui en a pas laissé le loisir dans le second. Outre sa demi-finale à Melbourne en 2019, Collins avait atteint les quarts à Roland-Garros en 2020, mais n’a jamais dépassé le 3e tour à Wimbledon ni à l’US Open. Swiatek, lauréate surprise à Roland-Garros en 2020, atteignait pour la première fois les demi-finales dans un autre Majeur.

Le tableau masculin

Aujourd’hui, les demi-finales hommes de l’Open d’Australie ont des airs de déjà-vu, mais surtout un goût de revenez-y : Berrettini va tenter de renverser le scénario de la demi-finale perdue face à Nadal à l’US Open 2019, et Tsitsipas va essayer de battre Medvedev qui l’avait bloqué en demi-finales à Melbourne l’an dernier.

Les balles vont être martyrisées dans la demi-finale du haut du tableau entre deux puncheurs fantastiques : Rafael Nadal, 35 ans, et Matteo Berrettini, 25 ans. Lui-même ne s’y attendait pas au vu de la blessure au pied et du Covid-19 dont il a souffert ces six derniers mois, mais Nadal (5e mondial) a atteint les demi-finales et un 21e titre record en grand chelem devient désormais un objectif envisageable. Au lieu du n° 1 mondial Novak Djokovic, que le tirage au sort lui avait promis avant que le Serbe ne soit expulsé du pays, c’est donc la colossale stature de l’Italien (7e mondial) qui va se dresser de l’autre côté du filet vendredi. « Il a un gros service, un gros coup droit. Il est solide sur les points importants et dans les moments chauds. Il arrive à faire des coups gagnants le long de la ligne avec son revers slicé. Il arrive à jouer son meilleur tennis quand il le faut » : c’est un champion que Gaël Monfils a décrit après sa défaite contre Berrettini en quarts de finale.

Il s’agira du second affrontement entre Nadal et Berrettini après la demi-finale de l’US Open en 2019, remportée en trois sets par l’Espagnol en route vers son 19e titre du grand chelem. Mais, depuis, l’Italien a progressé. « Matteo est l’un des meilleurs joueurs au monde depuis un moment déjà. Il est très solide et je devrai être à 100 %, à mon meilleur niveau, si je veux avoir une chance d’atteindre la finale », a reconnu l’Espagnol. Toujours respectueux à l’égard de ses adversaires, il est cette fois méfiant. Berrettini, de son côté, a les crocs. L’an dernier, il avait été obligé de déclarer forfait avant son 8e de finale contre Tsitsipas en raison d’une blessure abdominale. Après avoir démoli les défenses de ses adversaires, et notamment de Carlos Alcaraz au 3e tour et de Monfils, il attend avec impatience son duel avec Nadal. « Je l’ai si souvent regardé en tournoi, je l’ai encouragé... Alors l’affronter sur le court Rod Laver en demi-finale est un rêve de gamin. Mais une fois que j’ai dit ça, je veux vraiment gagner ce match, et je sais que je peux le faire ! » a prévenu l’Italien.

Medvedev-Tsitsipas, ce même match l’an dernier avait tourné rapidement en faveur du Russe qui s’était imposé en trois sets. Puis le Grec avait battu le Russe en quarts de finale à Roland-Garros, également en trois sets. Le duel aujourd’hui s’annonce de haut niveau entre deux joueurs qui tentent de masquer un différend datant de leurs jeunes années. « Nous ne nous sommes pas vraiment parlé ces derniers mois, mais notre relation est celle de deux compétiteurs sur le court qui se battent pour un même rêve », a commenté Tsitsipas. À 23 ans, le Grec court après son premier titre en grand chelem quand le Russe de 25 ans, lauréat de l’US Open 2021, cherche à réaliser un enchaînement inédit chez les hommes dans l’ère Open (depuis 1968) : remporter coup sur coup ses deux premiers Majeurs.

À Melbourne, cette année, les deux futurs adversaires ont eu des parcours opposés : Tsitsipas a connu des premiers tours serrés avant d’éclater de force et de sérénité en quarts de finale pour dominer Jannik Sinner (10e mondial) en trois sets, alors que Medvedev, après des premiers tours relativement contrôlés, est passé au bord du gouffre en quarts de finale face à Félix Auger-Aliassime qui a eu une balle de match. « Je me suis dit : que ferait Novak (Djokovic) ? Et j’ai décidé de le faire travailler. S’il voulait gagner ce match, il faudrait qu’il aille le chercher, point après point », a expliqué le Russe. Faire comme celui qui détient le record de victoires à Melbourne (9 titres) s’est avéré une stratégie gagnante contre Auger-Aliassime et pourrait également être censé contre Tsitsipas.

Source : AFP

La n° 1 mondiale Ashleigh Barty a poursuivi sur son rythme endiablé, hier jeudi, pour atteindre en une heure la finale de l’Open d’Australie où elle affrontera la coriace Danielle Collins.Il y a bien eu une demi-finale entre Barty et l’Américaine Madison Keys (51e mondiale), mais il n’y a pas eu de match tant l’Australienne a dominé son adversaire pour la balayer de sa route (6-1,...

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