Seize décès et plus de 7.100 contaminations en 24 heures

La situation sanitaire demeure inquiétante au Liban au vu de la propagation du coronavirus après les fêtes de fin d'année, le taux de de positivité par rapport au nombre de tests effectués au cours des 24 heures écoulées s'élevant à 19,4% jeudi, selon les chiffres officiels. Dans son bilan du jour, le ministère de la Santé fait état de 7.110 nouvelles contaminations, dont 188 en provenance de l'étranger, ainsi que 16 décès. Actuellement, 701 personnes sont hospitalisées, dont 364 patients admis en soins intensifs. Le taux d'occupation des lits réservés aux patients souffrant du Covid-19 dans le pays est de 63% et monte à 74% dans les unités de soins intensifs. La pandémie a fait depuis février 2020 847.624 contaminations dans le pays, dont un total de 9.445 décès et 694.110 rémissions.

Côté vaccination, 46,8% des personnes éligibles ont reçu une première dose de vaccin et 38,1% les deux nécessaires avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm. La campagne de rappel, entamée en octobre dernier, a permis à 19,3% des personnes éligibles de recevoir une 3e dose de vaccin. 

Alors que des informations circulaient dans la presse ces derniers jours faisant état d'une dilapidation des sommes payées par les voyageurs pour effectuer des tests PCR à leur arrivée à l'Aéroport international de Beyrouth, le directeur général de l'AIB, Fadi el-Hassan, a démenti "le gaspillage d'un montant de 40 millions de dollars". "Les propos selon lesquels 40 millions de dollars payés pour des test PCR ont été dilapidés sont infondés", s'est défendu le responsable. "Les compagnies aériennes se sont conformées à la lettre aux consignes de la direction de l'aviation civile, en vertu de l'accord entre le ministère de la Santé et l'Université libanaise", a-t-il souligné.

Toutefois, le procureur général près la Cour des comptes, Fawzi Khamis, avait annoncé mardi qu'une enquête a été ouverte concernant cette affaire. Il a indiqué avoir déjà auditionné M. Hassan, ainsi que le ministre de la Santé Firas Abiad et le directeur de l'UL Bassam Bedrane.

Les autorités libanaises avaient imposé le 10 janvier aux voyageurs arrivant à l'aéroport de Beyrouth d'effectuer un test PCR dont le montant, fixé à 30 dollars, doit être payé à l'avance sur une plateforme électronique du ministère.