Le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), Béchara el-Asmar, et le président de l'Ordre des pharmaciens, Joe Salloum, ont annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse, le lancement d'une campagne de financement pour la carte du médicament qui, selon ce dernier, "couvrirait le coût total des produits pharmaceutiques fournis directement par les pharmaciens aux patients".
Selon l'Agence nationale d'information, M. Asmar a souligné l'importance de la carte pour les "citoyens pauvres et ceux qui ont des revenus limités", ainsi que la nécessité de soutenir les fabricants de produits pharmaceutiques locaux et de surveiller les médicaments importés. Il a également appelé à la revitalisation du laboratoire central du ministère de la Santé et du bureau national des médicaments.
Des plans préliminaires pour une carte du médicament ont été proposés par l'ancien ministre de la Santé, Hamad Hassan, le 2 septembre dernier, impliquant le soutien de donateurs internationaux et le paiement des médicaments par crédit.
Pour sa part, M. Salloum a également noté l'importance de la carte et a mis en garde contre une "dépendance à la carte d'approvisionnement du ministère des Affaires sociales qui n'a pas encore été mise en œuvre". Cette carte est prévue par le gouvernement afin de venir en aide aux familles démunies dans un Liban où plus de 74% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le chef du syndicat a par ailleurs noté la nécessité d'une intervention urgente, déplorant le fait que "des patients meurent parce qu'ils n'ont pas accès aux médicaments".
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