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Routes coupées à travers le territoire par des chauffeurs en colère contre la crise

Routes coupées à travers le territoire par des chauffeurs en colère contre la crise

Des chauffeurs rassemblés sous une tente à Tripoli au Liban-Nord, dans le cadre de la grève du secteur des transports publics, le 16 décembre 2021. Photo fournie par notre correspondant Michel Hallak

Des chauffeurs routiers ont bloqué jeudi matin plusieurs routes à travers le territoire libanais, en réponse à un appel lancé il y a une semaine par leur syndicat, afin de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail dans un Liban en pleine crise socio-économique et financière.

Les conducteurs de taxis, mini-vans et autres bus ont ainsi fermé plusieurs axes routiers principaux, notamment près de la mosquée al-Amine dans le centre-ville de Beyrouth, alors qu'un rassemblement général est prévu, non loin de là, sur la place Riad el-Solh à 10 heures. 

Le centre de gestion du trafic routier, affilié aux Forces de sécurité intérieure, a indiqué pour sa part que les grévistes ont bloqué l'autoroute de Dora, à Beyrouth, ainsi que la route maritime, qui a toutefois été rouverte.

Selon notre journaliste Mohammad Yassine, les chauffeurs de camions se sont également rassemblés au niveau de la localité de Choueifate, au sud de Beyrouth, où s'est massivement déployée l'armée libanaise.

Dans le caza de Aley, au sud-est de Beyrouth, les chauffeurs ont brièvement bloqué la route au niveau du rond-point de la ville du même nom.

Des chauffeurs dans la Békaa ont également pris part à la mobilisation. Ils ont bloqué l'autoroute principale de Chtaura, rapporte notre correspondante dans la région Sarah Abdallah.

De même, l'autoroute Palma, à Tripoli (Liban-Nord), a été brièvement bloquée dans les deux sens, les chauffeurs ayant dressé une tente sous la pluie, rapporte notre correspondant Michel Hallak.

A contrario, à Saïda au Liban-Sud, les transporteurs se sont contentés de se rassembler sur la place de l'Etoile, alors que les conducteurs de taxi ont observé une journée de travail ordinaire.

Dans une déclaration à la Voix du Liban, le président du syndicat des transporteurs routiers, Bassam Tleiss, proche du président du Parlement, Nabih Berry, a affirmé que les chauffeurs "poursuivront l'escalade, jusqu'à ce que le gouvernement respecte ses engagements en ce qui concerne le secteur du transport public". Une allusion au plan de soutien aux transporteurs publics promis par les autorités libanaises à ce secteur frappé de plein fouet par la crise économique, notamment avec la flambée des prix de carburants.

Afin de faire pression sur le gouvernement et de réclamer l'application de leurs revendications, les transporteurs routiers avaient organisé des mobilisations assez timides jeudi dernier, coupant brièvement la circulation dans les quatre coins du pays.

Des chauffeurs routiers ont bloqué jeudi matin plusieurs routes à travers le territoire libanais, en réponse à un appel lancé il y a une semaine par leur syndicat, afin de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail dans un Liban en pleine crise socio-économique et financière. Les conducteurs de taxis, mini-vans et autres bus ont ainsi fermé plusieurs axes routiers...