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Dernières Infos - Crise au Liban

Mikati appelle à nouveau son cabinet à se réunir "le plus rapidement possible"

Mikati appelle à nouveau son cabinet à se réunir

Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, au Grand sérail, le 4 novembre 2021. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a une nouvelle fois appelé mercredi son gouvernement, miné par des conflits politiques internes, à se réunir "le plus rapidement possible" afin de "prendre les mesures nécessaires pour résoudre le différend avec les pays du Golfe", déclenché par les propos polémiques du ministre libanais de l'Information, Georges Cordahi. Ce cabinet ne s'est plus réuni depuis 35 jours et n'a été actif que durant 29 autres, depuis sa formation le 10 septembre.

Lors d'une réunion au Grand sérail, M. Mikati a précisé que "des ateliers de travail et des réunions ministérielles sont en cours afin de traiter les dossiers requis, faire avancer le travail administratif et mettre les choses sur la bonne voie de la résolution". "Mais l'essentiel, c'est que les réunions du Conseil des ministres se tiennent à nouveau afin de commencer à prendre les mesures nécessaires pour résoudre le différend avec les pays du Golfe", a-t-il répété, au lendemain d'un plaidoyer dans ce sens. Nagib Mikati a dans ce contexte espéré que les réunions du Conseil "reprendront le plus rapidement possible, et que tout le monde soit convaincu que le dialogue, à lui seul, garantit la résolution des différends et des conflits, loin de l'escalade". Il a enfin plaidé en faveur d'une coopération avec le Parlement afin de prendre les mesures nécessaires concernant la coopération avec le Fonds monétaire international et les autres instances internationales spécialisées, alors que le Liban, en grave crise économique, a besoin d'un important soutien financier international.

Le gouvernement Mikati, formé le 10 septembre dernier, ne s’est plus réuni depuis le 12 octobre. Ce jour-là, le ministre de la Culture, Mohammad Mortada, affilié au mouvement Amal du président du Parlement, Nabih Berry, avait appelé le cabinet à prendre une position ferme au sujet du juge Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur les explosions meurtrières au port de Beyrouth, agitant la menace de la démission des ministres chiites qui, jusqu’à nouvel ordre, boycottent le gouvernement. Le 14 octobre, les développements avaient pris une tournure plus violente quand des affrontements ont opposé, dans le secteur de Tayouné, au sud de Beyrouth, des miliciens relevant du tandem chiite et des éléments chrétiens présumés proches des Forces libanaises, faisant 7 morts et 32 blessés. Les ministres chiites refusent, en outre, la démission du ministre de l'Information, Georges Cordahi, dont des déclarations sur le rôle de la coalition saoudienne au Yémen ont déclenché une grave crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe.

Mardi, le Premier ministre s'était également prononcé pour une reprise des réunions de son gouvernement, démentant les informations faisant état d'une solution politique qui paverait la voie à une reprise des réunions du Conseil des ministres en échange de la mise à l'écart du juge Tarek Bitar.

Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a une nouvelle fois appelé mercredi son gouvernement, miné par des conflits politiques internes, à se réunir "le plus rapidement possible" afin de "prendre les mesures nécessaires pour résoudre le différend avec les pays du Golfe", déclenché par les propos polémiques du ministre libanais de l'Information, Georges Cordahi. Ce cabinet ne s'est...