Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a affirmé hier que le recours en invalidation que sa formation envisage de présenter devant le Conseil constitutionnel vise « les amendements apportés à la loi électorale et non la loi elle-même », estimant que cela n’impactera pas les « procédures administratives liées aux préparatifs » des législatives, alors que l’annonce de ce recours avait fait craindre une annulation du scrutin. Celui-ci est prévu le 27 mars 2022 au Liban, une date anticipée (alors qu’elle était initialement prévue en mai) que rejettent les aounistes. Le bloc du CPL a également été le seul à rejeter un second amendement permettant aux Libanais de l’étranger de voter pour les 128 membres du Parlement et non seulement six.
« Nous voulons que les élections aient lieu, et le recours en invalidation que nous allons présenter concerne les amendements apportés à la loi électorale et non la loi elle-même », a déclaré M. Bassil à l’issue d’une réunion de son groupe parlementaire. Il a assuré que ce recours n’impactera pas les « procédures administratives liées aux préparatifs » du scrutin et qu’il réclamait « une suspension des effets des amendements et non de la loi ». « La majorité parlementaire a déformé les modifications et les réformes qui ont été approuvées dans le cadre de la loi électorale de 2017. Le recours présenté vise à rectifier cela », a expliqué M. Bassil. Il a également estimé que « modifier la loi et les dates risque d’engendrer une manipulation de l’opération électorale ».
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Coucou, censurée? Pour quelle raison?
Sissi zayyat
15 h 29, le 17 novembre 2021