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Dernières Infos - Affrontements armés à Tayouné

Samir Geagea convoqué par la justice

Samir Geagea convoqué par la justice

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo ANI

Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a été convoqué par la justice qui souhaite entendre son témoignage sur les violences du 14 octobre à Beyrouth, a indiqué une source judiciaire jeudi soir à l'AFP.

Le parti de M. Geagea est accusé par le Hezbollah d'être à l'origine des tirs sur ses partisans et ceux de son allié, le mouvement Amal, qui ont fait sept morts, ce que la formation chrétienne dément. Lundi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait affirmé que son mouvement disposait de "100.000 combattants armés et entraînés", prévenant les Forces libanaises de ne pas chercher à l'entraîner dans "une guerre civile".

Les partisans des deux partis chiites avaient organisé une manifestation devant le Palais de justice à Beyrouth pour réclamer le remplacement du juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth l'an dernier, Tarek Bitar. Des tirs dont l'origine n'ont pas été déterminés ont visé des partisans des deux partis, dont certains étaient lourdement armés. Les violences sont intervenues après que certains manifestants sont entrés dans un quartier chrétien limitrophe du Palais de justice, Aïn el-Remmané.

Selon la source judiciaire, "le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Fadi Akiki, a chargé les services de renseignement de l'armée de convoquer M. Geagea et de recueillir sa déposition, sur la base des informations livrées par des membres des FL arrêtés" après les violences. La source judiciaire a précisé que 26 personnes ont été arrêtées après ces violences au cœur de la capitale, pour la plupart des membres des FL. L'armée est en charge de l'enquête.

Les deux formations chiites accusent les Forces libanaises d'avoir déployé des francs-tireurs sur les toits des immeubles de quartiers chrétiens proches du Palais de justice et d'avoir ouvert le feu. Samir Geagea a démenti et affirmé que les habitants de Aïn el-Remmané s'étaient "défendus" face aux "miliciens du Hezbollah qui ont tenté d'entrer dans leurs maisons". Les circonstances exactes des violences restent cependant confuses.

Les heurts de la semaine dernière ont alimenté les craintes de voir le pays entraîné dans un nouveau cycle de violences.

Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a été convoqué par la justice qui souhaite entendre son témoignage sur les violences du 14 octobre à Beyrouth, a indiqué une source judiciaire jeudi soir à l'AFP.Le parti de M. Geagea est accusé par le Hezbollah d'être à l'origine des tirs sur ses partisans et ceux de son allié, le mouvement Amal, qui ont fait sept morts, ce que la...