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Les événements des derniers jours montrent que le Liban a besoin d'un "changement réel", estime Riyad


Les événements des derniers jours montrent que le Liban a besoin d'un

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane al-Saoud, et le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, à Washington, le 14 octobre 2021. Photo REUTERS/Jonathan Ernst/Pool

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane al-Saoud, a exprimé vendredi son inquiétude quant à la situation économique et politique au Liban, en pleine crise multiforme, estimant que les affrontements meurtriers ayant éclaté jeudi à Beyrouth "montrent que le pays a besoin d'un changement réel". 

"Les événements des deux derniers jours montrent que le Liban a besoin d'un changement réel et sérieux", a déclaré le chef de la diplomatie saoudienne lors d'une conférence de presse à Washington, selon des propos rapportés dans les médias libanais. Il a estimé que le pays devait "affronter ses problèmes structurels économiques mais aussi politiques". "Cela incombe à nul autre qu'aux dirigeants libanais", a-t-il insisté devant des journalistes. "Ils doivent montrer qu'ils veulent vraiment sortir le Liban du marasme dans lequel il se trouve. Pour l'instant, nous n'avons pas constaté une telle détermination." 

Les incidents meurtriers de jeudi, qui ont fait sept morts et au moins 32 blessés, se sont produits en marge d'un rassemblement de centaines de partisans du Hezbollah et du mouvement Amal du président du Parlement, Nabih Berry, devant le Palais de justice, pour protester contre le juge Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur l'explosion du port, le 4 août 2020. Rapidement, la mobilisation a viré en scènes de guérilla, transformant des quartiers de la capitale, notamment dans le secteur de Tayouné, en zones de guerre. Les circonstances exactes de ces violences restent assez confuses dans la mesure où l'on ignore qui a tiré lors de la manifestation et sur qui ont tiré les miliciens du Hezbollah et d'Amal. Les deux mouvements chiites ont accusé la formation chrétienne des FL de Samir Geagea d'avoir posté des francs-tireurs, mais les FL ont catégoriquement démenti.

Riyad se désintéresse depuis plusieurs années du dossier libanais, en raison de la forte implication en politique du Hezbollah, parti pro-Iran, la bête noire de l'Arabie. 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane al-Saoud, a exprimé vendredi son inquiétude quant à la situation économique et politique au Liban, en pleine crise multiforme, estimant que les affrontements meurtriers ayant éclaté jeudi à Beyrouth "montrent que le pays a besoin d'un changement réel". "Les événements des deux derniers jours montrent que...