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Solskjaer à nouveau face à son plafond de verre avec ManU !

Solskjaer à nouveau face à son plafond de verre avec ManU !

Cristiano Ronaldo (Manchester United) a marqué dès sa première occasion. Insuffisant toutefois. Les Young Boys de Berne ont dominé (2-1) et l’entraîneur mancunien Ole Gunnar Solskjaer se voit remis en question. Fabrice Coffrini/AFP

Ole Gunnar Solskjaer est-il l’homme de la situation ? La défaite à Berne relance les doutes sur la capacité de l’entraîneur norvégien à ramener Manchester United (ManU) au sommet en Ligue des champions (C1), malgré l’apport de Cristiano Ronaldo, Jadon Sancho et consorts.

Extatiques samedi dernier après le retour réussi du Portugais à Old Trafford contre Newcastle (4-1), couronné par un doublé, les Red Devils sont vite redescendus de leur petit nuage après cette douche « suisse » chez les Young Boys. Tout avait pourtant idéalement commencé, « CR7 » ouvrant la marque sur sa première occasion, après une passe décisive sublime de Bruno Fernandes. Mais réduit à dix après 35 minutes de jeu avec l’exclusion du latéral Aaron Wan-Bissaka, United a subi le reste du match. Berne a fini par égaliser par Moumi Ngamaleu avant que, dans le temps additionnel, l’ancien joueur du Stade de Reims et du Stade Rennais Jordan Siebatcheu n’arrache une victoire inespérée (2-1).

Il serait tentant de mettre ce revers assez humiliant sur le compte d’erreurs individuelles : le mauvais contrôle de Wan-Bissaka qui précède sa faute pour essayer de se rattraper ou la passe en retrait pleine de désinvolture de Jesse Lingard dans une zone du terrain, et à un moment du match absolument critique, qui s’est transformée en passe décisive pour l’adversaire. Certains y verront une bonne leçon – si elle était nécessaire –qu’avoir Paul Pogba, Bruno Fernandes, Raphaël Varane, Jadon Sancho et Ronaldo sur le terrain sera loin de suffire pour gagner des matches.

Mais il est surtout inévitable que les regards se tournent vers Ole Gunnar Solskjaer, ses choix tactiques inopérants et son bilan catastrophique en Ligue des champions avec 7 défaites en 11 matches sur le banc. Si tout le monde lui reconnaît des qualités de psychologue et de communiquant, d’avoir aussi su apaiser le club et d’arriver à faire cohabiter un effectif où la concurrence à certains postes est féroce, le Norvégien n’a toujours pas l’image d’un coach capable de franchir le dernier échelon. Ses deux échecs en Ligue Europa les saisons passés, face à des équipes moins huppées, ont déçu et même les places de 3e et de 2e en championnat sont mises au moins autant sur le compte des contre-performances des concurrents que de ses mérites propres. Mardi soir, il a été incapable de trouver la bonne formule pour contenir des Suisses courageux, mais qui auraient dû être à la portée d’un Manchester United avec un but d’avance, même réduit à 10 joueurs. L’entrée de Raphaël Varane – un peu en retard au marquage sur l’égalisation – et le passage à une défense à trois axiaux après la pause ont envoyé un mauvais message à une équipe qui avait arrêté de jouer, puisque son deuxième et dernier tir du match a eu lieu à la 25e minute.

Flops retentissants

Jamais, en 138 matches de Ligue des champions disputés depuis 2003-2004 et analysés par le statisticien Opta, les Red Devils n’avaient tiré aussi peu au but. Et cela ne s’est pas arrangé par la suite, l’entrée de Nemanja Matic à la place de Fernandes pour muscler le milieu et sauver au moins le nul à 20 minutes de la fin, combinée à la sortie de Ronaldo pour faire rentrer Lingard, coupable sur le but de la défaite, ont aussi été des flops retentissants. « Si ça avait été Manchester City réduit à 10 (joueurs), les Young Boys n’auraient plus jamais revu le ballon », a même lancé, peu charitablement, Paul Merson, ancien joueur d’Arsenal, sur la chaîne Sky Sports.

Tout le déficit d’image et de considération pour Solskjaer est pourtant résumé dans cette formule lapidaire. Il n’a ni le charisme ni la « patte » d’un Pep Guardiola ou d’un Thomas Tuchel, même si on peut dire à sa décharge qu’il est aussi moins chevronné qu’eux. Mais la patience n’est pas la qualité première à United et Solskjaer va devoir rapidement prouver qu’il a sa place au volant de la F1 que lui a confié le club cet été.

Frédéric HAPPE/AFP

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