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Dernières Infos - Pénuries de carburants au Liban

"Les quantités disponibles sur le marché suffisent pour dix jours", avertit Brax

Des automobilistes faisant la queue devant une station-service à Zalka, au Liban, pour s'approvisionner en essence, le 20 août 2021. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Le porte-parole des propriétaires de stations-service au Liban, Georges Brax, a indiqué mardi que l'un des navires-citernes qui se trouvent au large "a commencé à décharger sa cargaison" de carburant, précisant que "les quantités disponibles sur le marché suffisent pour dix jours".

"Les quantités disponibles sur le marché suffisent pour dix jours, et nous espérons que le nouveau ministre de l'Energie trouvera un mécanisme convenable" pour résorber la crise, a affirmé M. Brax, dans des propos rapportés par une chaîne télévisée. Il a noté que "certaines entreprises attendent de recevoir d'anciens montants qui leur sont dus avant de pouvoir acquérir de nouvelles quantités" de carburants, sans toutefois préciser de quels montant il s'agit.

M" Brax a précisé qu'"il n'y a toujours pas de décision claire quant au mécanisme de tarification des carburants", alors que la fin des subventions sur l'essence est donnée pour imminente. Le syndicaliste a expliqué, par ailleurs, que "la persistance des files d'automobilistes (devant les stations-service) dépend de deux facteurs : le prix du bidon d'essence de 20 litres au Liban à comparer avec les prix en Syrie, et les quantités importées". La crise des carburants dans le pays est, en effet, aggravée par le stockage illégal de ces produits et la contrebande vers la Syrie.

La Banque du Liban (BDL) avait réduit ses subventions sur les carburants en août dernier, indiquant que les importations se feront au taux de 8.000 livres libanaises pour un dollar jusqu’à la fin du mois de septembre, contre 3.900 livres depuis fin juin. Cette décision n’a pas suffi à débloquer la crise. Dimanche dernier, Georges Brax avait mis en garde contre une aggravation de la crise de l'essence, les navires-citernes se trouvant au large ne pouvant décharger leur cargaison, faute d’ouverture de crédits par la BDL. Contactée, une source à la BDL a toutefois indiqué mardi que l’institution avait "vendu des dollars au taux de 8 000 livres" à des sociétés importatrices de carburant pour "cinq navires citernes", mais sans communiquer plus de détails sur la procédure.

Pour leur part, les sociétés importatrices de carburants ont indiqué à la LBCI que la Banque du Liban n'avait toujours pas débloqué les fonds nécessaires pour décharger les cargaisons des navires en question, avertissant que les niveaux d'hydrocarbures dans les infrastructures pétrolières sont désormais "dans le rouge" et que l'essence manque dans la plupart des stations-service du pays.

Le porte-parole des propriétaires de stations-service au Liban, Georges Brax, a indiqué mardi que l'un des navires-citernes qui se trouvent au large "a commencé à décharger sa cargaison" de carburant, précisant que "les quantités disponibles sur le marché suffisent pour dix jours"."Les quantités disponibles sur le marché suffisent pour dix jours, et nous espérons que le nouveau...