Passation de pouvoirs à l'Intérieur : Maoulaoui assure que les législatives auront lieu "dans leur délai légal"

Le ministre sortant de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, a passé le flambeau mardi à son successeur, Bassam Maoulaoui, lors d'une cérémonie au ministère au cours de laquelle le nouveau titulaire a assuré qu'il allait poursuivre les préparatifs pour assurer la tenue des élections législatives de 2022 "dans leur délai légal". 

M. Maoulaoui a remercié son prédécesseur pour ses "efforts" à la tête du ministère, assurant que sa priorité sera de "renforcer la sécurité en coopération avec les forces de sécurité". Il a insisté sur l'importance de préserver les propriétés publiques et privées et assuré qu'il entend "améliorer la situation des militaires et des civils travaillant pour le ministère".

Concernant la question de la surpopulation carcérale, M. Maoulaoui a indiqué qu'il allait collaborer avec le ministère de la Justice pour que les procès en suspens aient lieu, et construire de nouvelles prisons. "Nous allons également poursuivre les préparatifs pour l'organisation des élections législatives, municipales et des mokhtars, qui auront lieu dans leur délai légal", a-t-il affirmé. 

De son côté, M. Fahmi a souhaité à M. Maoulaoui de réussir dans sa "nouvelle mission, qui est ''difficile, mais pas impossible". 

Par ailleurs, une passation de pouvoirs a également eu lieu au ministère de la Défense, entre Zeina Acar et Maurice Slim, qui a salué le rôle de défense "excellent" de l'armée face aux "risques et difficultés", et promis d'"oeuvrer à améliorer son niveau de préparation". Mme Acar a, pour sa part, rappelé qu'elle avait effectué plusieurs tournées à l'étranger pour renforcer les aides internationales offertes aux militaires.

L'armée, à l'instar de toutes les institutions, souffre des répercussions de la grave crise multiforme qui touche le Liban, considérée comme une des pires de l'histoire moderne. Pour y faire face, de nombreux pays envoient régulièrement des aides, notamment des vivres, à la troupe, tandis que la France avait mobilisé mi-juin la communauté internationale en faveur de l'armée libanaise.