Le chef du courant du Futur et député de Beyrouth, Saad Hariri, a estimé hier, dans un communiqué, que le premier anniversaire de la double explosion au port de Beyrouth, devrait être « une occasion pour manifester une solidarité avec les proches des victimes et non pour faire de la surenchère politique ».
« Le séisme qui a secoué Beyrouth ne devrait pas constituer une plateforme pour faire de la surenchère et de la récupération politiques aux dépens des citoyens, afin de noyer la justice dans le populisme pour occulter la vérité ». Il répondait ainsi au chef du CPL, Gebran Bassil, qui avait appelé lundi le président de la Chambre, Nabih Berry, à convoquer le Parlement à une séance le 4 août, consacrée à la levée des immunités parlementaires. « C’est un jour pour libérer la justice des querelles politiques et des procès médiatiques. Ce n’est pas un jour pour lancer les campagnes électorales », a encore affirmé Saad Hariri pour qui l’explosion au port « est un point noir (qui reflète) l’état de déni et de négligence au sein des institutions politiques, économiques, militaires et administratives ». « Il n’y a pas de justice sans demande des comptes, et pas de vérité sans une enquête internationale transparente, ou la suspension de certains articles de la Constitution pour lever toutes les immunités, au plus haut niveau », a encore dit le chef du Futur, dans une claire allusion au chef de l’État qui avait reconnu qu’il était au courant du stockage de certaines matières dangereuses au port de Beyrouth, quelques semaines avant le drame.
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Avez-vous seulement envisager le fait que la meilleure façon de respecter les victimes de ce crime d’état et leurs familles respectives serait simplement de vous taire, tous, sans exception ! La décharge de l’histoire (et de la géographie) vous attends, préparez vos CV.
Ayoub Elie
14 h 10, le 04 août 2021