Le directeur général des ressources hydrauliques au sein du ministère de l’Énergie et de l’Eau, Fadi Comair, a annoncé sa démission dans un communiqué, relatant son incapacité à « assumer les responsabilités (qui lui ont été) confiées ».
« Mon souci premier a toujours été la transparence, l’assiduité et la détermination dans mes fonctions malgré toutes les difficultés, mais comme je me suis rendu compte que je ne suis plus en mesure d’assumer les responsabilités qui m’ont été confiées dans l’esprit de l’intérêt public et national, je me vois obligé de prendre cette démarche de démission », écrit-il. Il ajoute : « J’ai toujours assumé mes responsabilités avec un très grand sens moral, en m’appuyant sur mes principes et mes convictions, avec une volonté de préserver le bien commun, chose qui n’existe malheureusement plus dans l’administration libanaise. »
M. Comair rappelle, dans son communiqué, qu’il était rentré en 1993 de France, où il occupait le poste de responsable du Centre d’étude et de recherche de l’industrie du béton (Cerib) du ministère de l’Industrie, pour prendre la tête du conseil de l’Office national du Litani où il a élaboré un plan quinquennal pour la préservation des ressources hydrauliques du pays.
Il a ensuite été nommé directeur général au ministère de l’Énergie, mettant au point un plan décennal de gestion de l’eau. Des plans dont, selon lui, « l’objectif principal était de préserver notre richesse hydrique et d’atteindre une autosuffisance en eau pour tous les citoyens libanais, et pour que le pays jouisse d’une gestion hydrique intégrée et efficace, permettant d’atteindre la sécurité de l’eau et de l’alimentation pour les années à venir ».
M. Comair rappelle également avoir mis ses relations internationales au profit des plans nationaux, notamment en sa qualité de membre fondateur de l’Union pour la Méditerranée, de président du Réseau euro-méditerranéen des organismes de bassins, de membre de l’Académie de l’eau en France, de membre de l’Académie des sciences d’outre-mer en France et, enfin, président du Programme hydrologique intergouvernemental de l’Unesco à Paris (PHI).
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Nous sommes dans un silence absolu…..
Eleni Caridopoulou
17 h 30, le 24 juillet 2021