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Malgré le Covid-19, les JO sont enfin ouverts !

Malgré le Covid-19, les JO sont enfin ouverts !

C’est la joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka, dernière relayeuse de la flamme, qui a allumé la vasque olympique, qui brille désormais à Tokyo et restera allumée jusqu’au terme de ces Jeux de la XXXIIe olympiade d’été, le dimanche 8 août au soir. Jewel Samad/AFP

« Je déclare ouverts les Jeux de Tokyo », a solennellement prononcé hier l’empereur du Japon, Naruhito, inaugurant officiellement ainsi les Jeux de la XXXIIe olympiade d’été, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture au Stade olympique de la capitale nipponne, après une année de report en raison de la pandémie de Covid-19. Le stade était rempli d’un millier d’invités seulement en raison du Covid-19, qui a forcé les organisateurs à organiser l’événement quasiment à huis clos.

Les trois coups de cette quinzaine sportive ont été donnés lors d’une cérémonie sobre, parfois grave. Dans un monde restant sous la menace du Covid-19, la cérémonie n’a pas eu le caractère festif qu’elle a normalement. C’est bien le Covid qui a dominé cette cérémonie, entre hommage au personnel soignant, avec cette infirmière choisie parmi les porteurs d’un immense drapeau japonais, une vidéo de sportifs s’entraînant seuls, en référence aux compétitions stoppées net par la pandémie, et un défilé, inédit, de sportifs masqués et observant, pour la plupart, les règles de distanciation sociale.

Ce contexte particulier était aussi au cœur du discours de Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), qui a salué la résilience du Japon et des sportifs : « Aujourd’hui est un moment d’espoir. Oui, c’est très différent de ce que nous avions tous imaginé. Mais profitons de ce moment, car enfin nous sommes tous réunis ici (...). Ce sentiment d’unité, c’est la lumière au bout du tunnel obscur de cette pandémie. »

Le lever de rideau de ces JO, émaillé aussi de feux d’artifice, de tableaux de danse moderne, de prouesses technologiques avec un globe terrestre formé dans le ciel de Tokyo par des drones et des représentations d’arts traditionnels japonais, s’est déroulé devant des tribunes quasiment vides, alors que le Stade olympique de Tokyo peut accueillir 68 000 spectateurs en temps normal. Parmi le petit millier de privilégiés présents, le président français Emmanuel Macron et la Première dame des États-Unis Jill Biden, qui ont suivi le défilé des 206 délégations rangées pour la première fois et pour la très grande majorité comme l’autorise désormais le CIO derrière deux porte-drapeaux, une femme et un homme.

À leur entrée dans le stade, pas d’applaudissements ni d’acclamations, mais les sportifs ont tout de même salué les tribunes vides et certaines délégations, plus joyeuses et nombreuses que d’autres, ont profité pleinement de l’événement, souvent unique dans la carrière d’un sportif. Et c’est la joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka, dernière relayeuse de la flamme, qui a allumé la vasque olympique, qui brille désormais à Tokyo et restera allumée jusqu’au terme de ces Jeux, le dimanche 8 août au soir.

Source : AFP

« Je déclare ouverts les Jeux de Tokyo », a solennellement prononcé hier l’empereur du Japon, Naruhito, inaugurant officiellement ainsi les Jeux de la XXXIIe olympiade d’été, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture au Stade olympique de la capitale nipponne, après une année de report en raison de la pandémie de Covid-19. Le stade était rempli d’un millier...

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