Un drapeau iranien. Photo d'illustration Safin Hamed/AFP
Les Etats-Unis ont déclaré mercredi autoriser l'Iran à utiliser des fonds gelés pour régler des dettes vis-à-vis de la Corée du Sud et du Japon, alors que s'éternisent des pourparlers pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, qui avait permis de lever de dures sanctions contre Téhéran, depuis rétablies.
Selon ces sanctions en vigueur, les sociétés étrangères commerçant avec l'Iran peuvent être durement pénalisées par les autorités américaines, notamment si elles ont des intérêts aux Etats-Unis ou si elles utilisent des comptes bancaires en Iran.
Le département d'Etat américain a toutefois précisé que des sociétés japonaises et sud-coréennes pouvaient recevoir des paiements, issus de comptes bancaires visés par les autorités américaines, correspondant à des produits exportés avant que l'administration de l'ex-président Donald Trump ne durcisse le régime de sanctions en 2019. Cette mesure "n'autorise pas le transfert de fonds à l'Iran", a précisé un porte-parole de la diplomatie américaine.
La Corée du Sud, et dans une moindre mesure le Japon, ont des milliards de dollars bloqués en Iran du fait des sanctions imposées par Donald Trump.
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