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Agenda - Solidarité

La Fondation Paul Bocuse au Liban pour aider les nécessiteux

Cette visite s’inscrit dans le cadre des partenariats caritatifs et d’échanges entre la France et le Liban et a été organisée à l’initiative de l’association franco-libanaise Mon Liban d’Azur.

La Fondation Paul Bocuse au Liban pour aider les nécessiteux

Des responsables de la Fondation Paul Bocuse et de l’ONG Mon Liban d’Azur avec le père Hani Tawk à la Cuisine de Marie. Photo DR

À 200 mètres du lieu de la double explosion au port de Beyrouth, le 4 août dernier, le père Hani Tawk a reconverti un garage en une cuisine ouverte aux personnes dans le besoin, toutes communautés confondues. Dans cet espace, baptisé « la Cuisine de Marie », plus de 600 repas sont cuisinés et distribués au quotidien, dans « un message de foi, de courage et d’espoir pour continuer à avancer et reconstruire la capitale dévastée, mais aussi pour que justice soit faite », lance le père Tawk.

Récemment, cet espace placé sous le signe de la rencontre et de la solidarité a accueilli des responsables de la Fondation Paul Bocuse, qui œuvre pour la transmission et le partage des savoirs culinaires aux jeunes générations. À l’initiative de l’association franco-libanaise Mon Liban d’Azur (fondée par Géraldine Ghostine), qui promeut les échanges entre le Liban et la Côte d’Azur pour venir en aide aux plus démunis, Paul-Antoine Chanel, représentant le président de la Fondation Paul Bocuse, Sylvain Noble, président de l’association des Alumni de l’Institut Bocuse, et le chef Éric Pansu, Meilleur ouvrier de France, sont ainsi venus apporter leur soutien au pays du Cèdre et rendre hommage aux victimes de l’explosion. Une machine pour préparer des pâtes fraîches a été offerte à cette occasion par la Fondation Paul Bocuse et affrétée depuis Lyon par Mon Liban d’Azur. Elle permettra d’augmenter le nombre de repas servis au quotidien.

Dans un clin d’œil aux Libanais, le chef Éric Pansu, « soucieux d’apporter à son tour une pierre à l’édifice, d’aider ceux qui sont dans le besoin et de semer une onde de bonheur » a concocté un repas à la saveur de l’amitié et de la fraternité.

Prenant la parole, Paul-Antoine Chanel et Sylvain Noble ont tous deux exprimé leur « désir de transmettre leur savoir-faire aux jeunes Libanais qui travaillent en cuisine et de les aider à se spécialiser en France afin de revenir au Liban ». « On les aidera à remonter la pente afin que le Liban redevienne cette destination touristique, jadis si prisée », ont-ils assuré.

À l’hôpital français du Levant

Toujours dans le même contexte d’échanges bilatéraux, mon Liban d’Azur et la Fondation Paul Bocuse se sont associés pour contribuer à la préparation de repas équilibrés aux patients les plus démunis séjournant à l’hôpital français du Levant, afin de privilégier la diététique et le bien-manger pour une meilleure guérison. Le PDG de l’hôpital, le Dr Antoine Maalouf, a loué « cette initiative subtile entre le bien-manger et le bien-soigner, passerelle généreuse et lumineuse au-dessus des gouffres obscurs du quotidien des patients libanais ».

Les malades ont pu participer à cet événement et regarder le chef Pansu s’affairer dans les cuisines de l’hôpital, à travers une télétransmission directe dans leurs chambres.

À l’issue de toutes ces initiatives, un dîner de gala à l’Arthaus a été organisé par Mon Liban d’Azur, pour une centaine de convives. « Les bénéfices seront versés au père Tawk, dans le but de créer une seconde cuisine pour tous, dans un quartier très pauvre de Beyrouth », a révélé Thierry Riba, membre de Mon Liban d’Azur, responsable du développement Lyon Rhône Alpes. Espérant « revoir un jour le pays du Cèdre renaître de ses cendres, tel un phénix », l’association a fait part de « sa solidarité avec les Libanais qui, ployés sous le joug de la crise sanitaire et économique, souffrent plus que jamais de solitude ».

À 200 mètres du lieu de la double explosion au port de Beyrouth, le 4 août dernier, le père Hani Tawk a reconverti un garage en une cuisine ouverte aux personnes dans le besoin, toutes communautés confondues. Dans cet espace, baptisé « la Cuisine de Marie », plus de 600 repas sont cuisinés et distribués au quotidien, dans « un message de foi, de courage et d’espoir...