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Une explosion cosmique bouscule plusieurs théories de l’électromagnétisme

L’analyse d’une explosion cosmique exceptionnelle, émettant des rayons d’une énergie colossale à la suite de l’effondrement d’une étoile, bouscule les théories décrivant le phénomène, selon une étude parue dans la revue Science. « Normalement ces événements sont détectés beaucoup plus loin, mais là, on a eu de la chance », résume l’astrophysicien Fabian Schüssler, du CEA-Irfu, qui a participé à l’étude de GRB 190829A, publiée le 4 juin. Un nom un peu barbare pour décrire un événement de « sursaut gamma » détecté en 2019, à une distance de « seulement » un milliard d’années-lumière, d’ordinaire bien plus lointaine. Ce sursaut, un flash lumineux de rayons X et gamma, les plus chargés en énergie qui soient, est un des phénomènes les plus violents de l’Univers. S’il dure plus de quelques secondes, on l’associe à l’effondrement, sous sa propre masse, d’une étoile massive, avant qu’elle ne devienne un trou noir. Avant de mourir, l’étoile projette par chacun de ses pôles un jet de particules, qui se chargent en énergie et accélèrent jusqu’à la vitesse de la lumière, en rayons X et gamma. La découverte de cette équipe est dans la durée de l’événement, au cours duquel les particules éjectées par l’étoile sont accélérées. « On pensait que cette accélération de particules avait lieu au début de l’explosion, mais, en fait, on se rend compte qu’elle est présente très longtemps après », explique M. Schüssler. Jusqu’à près de trois jours dans ce cas. Et, surtout, les théories de l’électromagnétisme prévoient que cette production de rayons X et gamma s’effectue avec des mécanismes d’accélération propres à chacun. Avec pour conséquence que cette production décroît finalement à des rythmes distincts. Or les chercheurs ont constaté que l’émission des deux flux suit une même courbe, « parfaitement synchronisée », en termes d’énergie et de temps. « Et ça, ce n’était pas prédit par la théorie », relève le chercheur. Ce qui « remet en cause les théories de l’électromagnétisme », qui s’appliquent à des processus bien étudiés depuis des dizaines d’années.

Éclipse solaire annulaire demain dans l’hémisphère Nord

Une éclipse solaire parcourra demain jeudi le ciel de l’hémisphère Nord, sur une bande d’environ 500 km courant du Canada à la Sibérie, en passant par l’Europe où elle ne sera que partielle, mais tout de même dangereuse pour les yeux. Au maximum de cette éclipse dite annulaire, les Terriens verront la Lune se glisser lentement devant le Soleil, pour le transformer pendant quelques minutes en un mince anneau lumineux, tel un « cercle de feu » dans le ciel. Un spectacle réservé aux quelques habitants des latitudes les plus élevées, qui se trouvent pile dans l’axe : nord-ouest du Canada, extrême nord de la Russie, nord-ouest du Groenland et pôle Nord. L’éclipse annulaire sera aussi visible, mais seulement de manière partielle, dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord, une grande partie de l’Europe, dont la France et la Grande-Bretagne, ainsi qu’une partie du nord de l’Asie. Elle ne sera « pas très spectaculaire » à ces latitudes, mais reste intéressante à observer, selon un astronome. L’éclipse durera environ deux heures. Il s’agit de la première éclipse annulaire de l’année 2021, et la seizième du XXIe siècle. Ce phénomène astronomique arrive en période de nouvelle Lune, lorsque Terre, Lune et Soleil sont parfaitement alignés. Si le diamètre apparent de la Lune est inférieur à celui du Soleil, une partie de la couronne de feu reste visible. Une éclipse totale, qui plonge brièvement une partie de la planète dans l’obscurité, se produit quand le diamètre de la Lune correspond exactement à celui du Soleil, vu depuis la Terre. Ce phénomène est plus rare.

Une explosion cosmique bouscule plusieurs théories de l’électromagnétismeL’analyse d’une explosion cosmique exceptionnelle, émettant des rayons d’une énergie colossale à la suite de l’effondrement d’une étoile, bouscule les théories décrivant le phénomène, selon une étude parue dans la revue Science. « Normalement ces événements sont détectés beaucoup plus loin,...

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