Un nouveau crime écologique vient s’ajouter à la longue liste des massacres commis contre la nature. Récemment, huit cigognes de passage au Liban ont été abattues. « Les cigognes, qui se rendaient en Europe où elles devraient se reproduire, étaient sur le point de se reposer dans une région du Liban-Nord lorsque des criminels les ont abattues », s’indigne Roger Saad, membre de l’Association pour la protection des oiseaux au Liban (ABCL). « Des habitants de cette région les ont empêchés d’en tuer davantage, poursuit-il dans un communiqué. Il est interdit de chasser ces oiseaux. Leur mauvaise fortune a voulu qu’ils survolent le Liban. »
« La situation est inacceptable », martèle encore M. Saad. « La balle est dans le camp des forces de l’ordre », a-t-il ajouté, mettant l’accent sur la nécessité de sanctionner et pénaliser ces chasseurs.
Ce nouveau massacre intervient alors même que la saison de chasse a pris fin en février dernier. De plus, la loi interdit strictement la chasse des oiseaux migrateurs qui ne font pas partie des proies autorisées. Les pays européens épinglent souvent le Liban sur la question de cette chasse illégale qui contribue à la mise en danger d’espèces déjà menacées d’extinction et protégées dans la plupart des pays. La chasse illégale est d’autant plus meurtrière au Liban que ce pays est l’un des corridors principaux de passage des oiseaux migrateurs dans le monde.
commentaires (10)
Honte ca n'a pas changé les criminels restent des crominels??
Eleni Caridopoulou
18 h 49, le 23 mars 2021