– Le député Hassan Fadlallah du Hezbollah : « Nous estimons qu’une internationalisation constitue un danger pour le Liban et compliquera la crise, car les différents pays ont leurs propres calculs… L’avis du Hezbollah est différent de celui du patriarche. Personne ne peut affirmer aujourd’hui au Liban que son opinion représente l’avis du peuple libanais… Nous avons vécu des expériences amères par le passé, et nous ne sommes pas disposés à livrer notre pays aux convoitises israéliennes. »
– Le mufti jaafarite Ahmad Kabalan : « La neutralité au temps de l’occupation israélienne et de Daech n’est pas une position nationale, mais peut être considérée comme une trahison. La neutralité, alors que la région est en proie aux incendies et aux troubles, n’est pas dans l’intérêt du pays, de sa souveraineté et de la décision nationale… Toute tentative d’internationaliser la crise politique au Liban est une menace contre la souveraineté. »
– Le député druze Talal Arslane, chef du Parti démocratique libanais : « L’internationalisation proposée nécessite un consensus parmi les Libanais, sinon elle restera piégée et accentuera nos divisions. »
– L’ancien président de la République Michel Sleiman : « Le discours du patriarche est désormais la référence pour tous ceux qui revendiquent l’application de la Constitution et militent pour garder le Liban à l’abri des conflits régionaux (…) J’appelle toutes les forces souverainistes à accompagner et entourer le patriarche et ses prises de position, en vue de sauver le Liban d’un inconnu effrayant. »
– Le député Farid el-Khazen, dans un entretien télévisé : « À Bkerké, on ne craint pas de nommer les choses par leur nom. (…) Le patriarche maronite Béchara Raï est attaché à la mise en application des résolutions internationales et au renforcement de l’armement de l’armée. »
– Le député Assaad Dergham du Courant patriotique libre : « Le patriarche maronite Béchara Raï appelle à la neutralité du Liban et à la tenue d’une conférence internationale pour le sauver. En tant que CPL, nous appelons toujours à la distanciation par rapport aux conflits régionaux. À ce titre, nous ne pouvons qu’être favorables aux propositions du patriarche. Mais nous mettons en garde contre les tentatives d’exploiter cette démarche. »
– La députée Roula Tabch, courant du Futur : « Les propositions du patriarche rejoignent les décisions du dialogue national de 2006, qui avaient fait l’unanimité en ce temps-là sur les frontières, les armes, l’application des résolutions internationales et d’autres dossiers. Est-ce si difficile pour les Libanais de se distancer par rapport aux conflits des autres, et de retomber d’accord sur ce qui les avait rassemblés il y a des années? »
– L’homme d’affaires Baha’ Hariri, frère du Premier ministre désigné Saad Hariri, sur son compte Twitter : « Je me tiens toujours aux côtés du patriarche et soutiens ses efforts pour trouver une solution pacifique à la crise libanaise actuelle. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons soutenir les initiatives visant à exprimer une neutralité efficace, fédérant l’ensemble des Libanais dans le but de sauver le pays. »
– L’ancien député Michel Pharaon, sur son compte Twitter : « La conscience du Liban s’est rebellée et ouvre la voie au salut, coupant la route à l’enfer que nous ont promis ceux dont il sert les intérêts. Sauvons ensemble le Liban des mains de ceux qui veulent nuire à son image, le priver de liberté et de dignité. »
commentaires (3)
Les gens ont peur des armes du Hezbollah ( le parti du diable ) ils peuvent détruire le Liban pire que les israéliens
Eleni Caridopoulou
17 h 33, le 01 mars 2021