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Dernières Infos - Yémen

"L'attaque sur Marib doit cesser", affirme l'émissaire de l'ONU

Des rebelles yéménites houthis, le 17 février 2021 lors d'une procession funèbre en hommage à des combattants tués. Photo REUTERS/Khaled Abdullah

L'attaque sur la ville de Marib dans le nord du Yémen par les rebelles Houthis "doit cesser", a affirmé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU l'émissaire pour ce pays, Martin Griffiths, en mettant en garde contre un désastre humanitaire.

"Elle met en danger des millions de civils, en particulier avec les combats qui atteignent les camps de personnes déplacées à l'intérieur du pays" et "la recherche d'un gain territorial par la force menace les perspectives du processus de paix", a-t-il ajouté lors d'une visioconférence du Conseil de sécurité consacrée au Yémen.

"Pour saisir (une) chance de redonner vie au processus politique, les parties doivent immédiatement convenir d'un cessez-le-feu à l'échelle nationale qui met fin à toutes les formes de combat", a aussi déclaré l'émissaire de l'ONU.

"Personne ne peut rien faire pour forcer les belligérants à la paix à moins qu'ils ne choisissent de déposer les armes et de se parler. La responsabilité de mettre fin à la guerre incombe d'abord et avant tout aux parties au conflit. J'espère qu'elles ne manqueront pas cette chance", a-t-il souligné.

Les rebelles houthis, soutenus par l'Iran, tentent de s'emparer depuis plus d'un an de la ville de Marib, riche en pétrole et dernier bastion du pouvoir dans le nord du Yémen en guerre. Après une accalmie, ils ont repris le 8 février leur offensive contre les forces gouvernementales qui sont appuyées par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite.

Mardi, Tim Lenderking, émissaire des Etats-Unis pour le Yémen, avait déjà exhorté les Houthis à "mettre fin à leur avancée". Le diplomate a été récemment nommé par le président américain Joe Biden, qui souhaite voir le conflit prendre fin.

Le même jour, le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock, avait fait valoir dans un tweet qu'un assaut sur la ville de Marib mettrait deux millions de civils en danger, avec des centaines de milliers de personnes potentiellement forcées de fuir et des conséquences humanitaires inimaginables.

Les Houthis se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014, déclenchant cette guerre qui a plongé le pays dans la pire crise humanitaire au monde selon l'ONU. Ils se sont depuis accaparés la quasi-totalité du nord du pays.

L'attaque sur la ville de Marib dans le nord du Yémen par les rebelles Houthis "doit cesser", a affirmé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU l'émissaire pour ce pays, Martin Griffiths, en mettant en garde contre un désastre humanitaire."Elle met en danger des millions de civils, en particulier avec les combats qui atteignent les camps de personnes déplacées à l'intérieur du pays" et...