La police libanaise a arrêté lundi un homme appartenant à l'organisation État islamique qui faisait du repérage autour d'un des postes militaires situé entre les quartiers de Furn el-Chebbak et Aïn el-Remmaneh, et des bars de la rue Badaro à Beyrouth.
"Il menait des opérations de repérage autour d'un poste militaire entre Furn el-Chebbak et Ain el-Remmaneh et surveillait des bars et des cafés à la rue Badaro. Il avait aussi téléchargé sur son téléphone portable des informations sur la fabrication d'explosifs à partir de matériaux disponibles sur le marché", soulignent les Forces de sécurité.
La police précise encore que cet homme était entré clandestinement au Liban fin 2017, après la reprise par les forces du régime syrien de la région de Deir el-Zor, en Syrie. Elle ajoute que, selon ses aveux, ce jihadiste était actif sur les réseaux sociaux, où il suivait les publications de l'État islamique et les partageait.
Lors de son interrogatoire, il a avoué être entré en contact avec deux cadres de l'EI en Syrie, qu'il a informés de son intention d'organiser un attentat Liban au profit de l'organisation, ajoute le communiqué des FSI, qui souligne que le jeune Syrien avait réclamé dans ce cadre une ceinture d'explosifs, des bombes et des armes de guerre.
Des cellules dormantes d'organisations jihadistes existent au Liban. L'armée est fréquemment la cible d'attaques menées par des islamistes qui se revendiquent de groupes jihadistes. A l'occasion des fêtes de fin d'année, la police et l'armée libanaises ont intensifié leurs mesures de sécurité, afin d'éviter tout incident ou attentat.
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