Plusieurs personnalités politiques ont salué lundi la mémoire du général Wissam el-Hassan, tué en octobre 2012 dans un attentat à la voiture piégée, alors qu'il était chef des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI). A ce titre, il dirigeait la partie libanaise dans l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri. Au moment de l'assassinat du père de Saad Hariri le 14 février 2005, le général el-Hassan était le chef de sa sécurité mais il ne se trouvait pas avec lui le jour de l'attentat. L'explosion qui a tué Wissam el-Hassan dans une rue d'Achrafieh avait également coûté la vie à plusieurs personnes présentes sur les lieux.
"Il y a huit ans, jour pour jour, un pilier majeur de la stabilité sécuritaire au Liban, le général Wissam el-Hassan, était assassiné. Il avait consacré sa vie à la protection du Liban et des Libanais (...) Son assassinat visait à venger son rôle dans le dévoilement des assassinats organisés et des plans d’attentats qui visaient le Liban", a écrit le leader du courant du Futur, l'ex-Premier ministre Saad Hariri, dans une série de tweets sur son compte personnel.
"Nous n'accepterons pas que les sacrifices finissent en pure perte", a écrit de son côté le chef des Forces libanaises Samir Geagea, en hommage à Wissam el-Hassan.
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Ils n'ont pas pu le tuer en 2005 ils ont attendu 7 ans 2012 de l'exécuter dans un quartier chrétien Achrafieh
Eleni Caridopoulou
17 h 00, le 19 octobre 2020