L'AIB dément tout départ illégal de la famille de l'homme d'affaires syrien Rami Makhlouf

Le commandement du service en charge de la sécurité à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) a démenti samedi des informations circulant sur les réseaux sociaux au sujet d'un départ dans des conditions "illégales" de l'épouse de Rami Makhlouf, influent homme d’affaires syrien et cousin du président Bachar el-Assad. 

Selon des informations partagées en ligne, l'épouse de M. Makhlouf, Razan Osman, aurait quitté le Liban à bord d'un avion privé, après son arrivée à bord de "voitures noires qui ont traversé une zone interdite d'accès de l'aéroport, sous la surveillance d'un responsable au sein d'un parti". 

La sécurité de l'AIB a démenti ces informations, affirmant que Mme Osman, ses deux enfants et six autres personnes avaient quitté Beyrouth via l'aéroport le 2 octobre, à destination de Dubaï, dans le plus grand respect des règles établies. Ces personnes sont arrivées à l'aéroport "de façon normale", elles ont présenté "en personne leur passeport" avant de monter à bord d'un avion de la compagnie Emirates Airlines et tous leurs bagages ont été vérifiés, comme ils le sont pour tous les passagers, précise la sécurité de l'aéroport. "Aucun responsable partisan n'était présent au moment de leur départ", souligne enfin le texte publié par le service de sécurité. 

Rami Makhlouf est inscrit sur la liste des sanctions américaines depuis 2008. Il est en brouille avec le régime de Damas depuis 2019, notamment sur fond d'accusations d'évasion fiscale qu'il dément vigoureusement.