Des proches de détenus ont manifesté mercredi à Aïn el-Tiné afin de réclamer l'adoption d'une loi d'amnistie générale, parallèlement à une réunion du Bureau de la Chambre consacrée à plusieurs lois, et notamment celle du projet d'amnistie.
"Nous plaçons notre revendication dans les mains du président de la Chambre, Nabih Berry", a déclaré un des manifestants.
Les proches de détenus réclament depuis dix jours une amnistie générale alors que le coronavirus se propage rapidement depuis une dizaine de jours au sein de la prison de Roumieh, la plus grande du Liban. Cette prison souffre de surpopulation carcérale et accueille trois fois plus de détenus que sa capacité normale. Les détenus avaient menacé de mutinerie si l'amnistie générale ne voyait pas le jour.
La loi d'amnistie a fait ces derniers mois l'objet de nombreuses propositions des différents blocs, qui ont été amendées à plusieurs reprises, avant d'être chaque fois rejetées par l'Assemblée ou renvoyées en commission ou sous-commission. Fin mai, le Parlement n'était toujours pas parvenu à adopter ce texte qui déchire les différentes formations politiques au sujet des différents crimes qui peuvent bénéficier de cette amnistie et qui est réclamé depuis des années par les proches de détenus islamistes.
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