La Ligue des enseignants du secondaire réclame un report de la rentrée au 20 octobre

La Ligue des enseignants du secondaire au Liban a appelé lundi à reporter de trois semaines la rentrée scolaire, fixée au 28 septembre par le ministère de l'Education, en raison de l'augmentation du nombre de nouveaux cas de coronavirus enregistrée ces derniers jours. 

Dans un communiqué publié au lendemain de l'annonce d'un triste record de 1006 nouvelles contaminations quotidiennes, les enseignants ont demandé que la rentrée soit remise au 20 octobre. Ils ont encore adressé aux ministres de l'Education, des Télécommunications et de l'Energie une série de recommandations qui permettraient selon eux d'assurer que l'année scolaire se déroule dans les meilleurs conditions possibles. Les professeurs du secondaire ont notamment demandé que les écoles publiques soient équipées "rapidement" en internet et ordinateurs portables et que des tablettes tactiles soient distribuées à tous les élèves. Ils ont également réclamé la distribution dans les écoles d'équipements de protection contre le coronavirus et la reconstruction et la réhabilitation des établissements de Beyrouth détruits par l'explosion du 4 août.

La Ligue a encore demandé que les enseignants soient formés pour donner leurs cours à distance et que les programmes d'apprentissage soient révisés et réduits. Enfin, les professeurs ont souligné la nécessité d'assurer un approvisionnement gratuit en internet et en électricité aux enseignants et aux élèves, entre 7 heures et 15 h, afin de garantir un meilleur suivi possible de l'enseignement à distance. 

Début septembre, le ministre sortant de l'Education, Tarek Majzoub, avait annoncé que l'année scolaire 2020-2021 débuterait à partir du 28 septembre, avec des salles de classe remplies à 50% dans les établissements publics et la mise en place d'un enseignement partiel à distance. M. Mazjoub laissait les établissements privés décider des modalités de l'enseignement intégré entre enseignement en présentiel et à distance.

Les contaminations quotidiennes au coronavirus se sont accélérées depuis les explosions du 4 août dans le port de Beyrouth.