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Samy Gemayel lance un appel à l'unité des "forces de changement" face au "système destructeur"

Samy Gemayel lance un appel à l'unité des

Le chef du parti Kataëb, le député Samy Gemayel. Photo d'archives L'Orient-Le Jour

Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, opposant déclaré au pouvoir, a lancé jeudi un appel à unifier les "forces de changement" face au "système destructeur" en place depuis cinq ans, après un nouvel incendie dans le port de Beyrouth qui n'a pas fait de victime, plus d'un mois après la tragédie du 4 août dernier.

"Nous n'oublierons pas ceux que nous avons perdus et le pire, c'est que 40 jours après, les images sont les mêmes", a déclaré M. Gemayel lors d'une conférence de presse au siège de sa formation politique à Saïfi, dans le centre-ville de Beyrouth.

"Toutes les forces de changement qui croient en l'Etat de droit, en l'humanité, à l'unité de ce pays doivent s'unir. Si nous ne le faisons pas, nous n'y arriverons pas car le défi est immense", a déclaré le chef des Kataëb. "Il n'y a pas de salut au Liban sans que l'on soit débarrassé de ce système. Il faut changer toutes les têtes, que le peuple décide et les oblige à rendre des comptes", a-t-il ajouté.

Avant cet appel, le leader des Kataëb a dénoncé le "système destructeur pour le Liban sur les plans économique, social et sécuritaire". "Les responsables de cette situation sont ceux qui ont passé un compromis présidentiel, laissé le pouvoir de décision au Hezbollah, formé trois gouvernements, voté une mauvaise loi électorale, se sont adonnés aux marchandages et détruit le Liban et la nature. Ce sont les mêmes depuis cinq ans", a dénoncé le député du Metn.  "Le Hezbollah protège le système en entrant en action à chaque fois que celui-ci est menacé (...) et ce, dernièrement, en refusant des élections législatives anticipées", a-t-il ajouté.

Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, opposant déclaré au pouvoir, a lancé jeudi un appel à unifier les "forces de changement" face au "système destructeur" en place depuis cinq ans, après un nouvel incendie dans le port de Beyrouth qui n'a pas fait de victime, plus d'un mois après la tragédie du 4 août dernier."Nous n'oublierons pas ceux que nous avons perdus et le pire, c'est que 40 jours...