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L'entrée du palais de Baabda. Photo d'archives Ibrahim Tawil

Direct Gouvernement

Nomination de Moustapha Adib : le déroulé des consultations parlementaires contraignantes

Ce qu’il faut retenir

Plus de trois semaines après la démission du cabinet de Hassane Diab dans la foulée des explosions qui ont soufflé, le 4 août dernier, le port de Beyrouth et des pans entiers de la capitale, les blocs parlementaires et députés indépendants ont nommé le diplomate Moustapha Adib à la présidence du Conseil 

L'ambassadeur du Liban en Allemagne faisait déjà figure de favori après que son nom ait été proposé dimanche par les ex-Premiers ministres et reçu l'aval des principaux partis politiques.

Ces consultations sont intervenues quelques heures avant l'arrivée au Liban du président français Emmanuel Macron pour tenter de débloquer l'impasse politique qui empêche la formation d'un "gouvernement de mission" capable de relever le pays qui plonge depuis des mois dans la plus grave crise de son histoire.


13:23 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire du mouvement Amal (17 députés) nomme Moustapha Adib "qui bénéficie du soutien de Saad Hariri", annonce le député Anouar el-Khalil, plaidant en faveur d'un gouvernement capable de restaurer la confiance des Libanais et de la communauté internationale.

13:19 heure de Beyrouth

Le bloc des députés arméniens (3 députés) nomme Moustapha Adib pour le poste de Premier ministre "sur la base du principe de l'entente nationale", a déclaré Hagop Pakradounian, appelant à la formation d'un gouvernement de salut à la représentation la plus large dont la priorité sera de lutter contre la corruption et la reconstruction de Beyrouth.

13:10 heure de Beyrouth

Le bloc de la "Garantie de la Montagne" (4 députés), dirigé par le druze Talal Arslane, nomme Moustapha Adib pour former le prochain gouvernement.

13:07 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire du Liban fort (17 députés), dont le Courant patriotique libre est la principale composante, nomme Moustapha Adib pour le poste de Premier ministre, "conformément au choix fait par les forces politiques les plus représentatives", en raison de "son expérience et ses compétences" ainsi que "sa capacité de discuter avec la communauté internationale et l'ensemble des Libanais", a déclaré Gebran Bassil, appelant à la formation d'un gouvernement "productif, efficace et réformateur". (Photo d’archives Attila Kisbenedek/AFP)


12:47 heure de Beyrouth

Neuf députés indépendants ont été conviés à ces consultations.

Edy Demirdjian a nommé Moustapha Adib pour le poste de Premier ministre.

Fouad Makhzoumi a, lui, nommé Nawaf Salam.

De son côté, Michel Daher a nommé l'ancienne ministre des Finances Rayya el-Hassan pour former le prochain gouvernement "car elle a été une ministre qui a réussi". Jihad el-Samad a, lui, nommé l'ancien ministre et ex-président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), Fadel Chalak.

Pour sa part, Chamel Roukoz (Photo d'archives/OLJ) a décidé de ne nommer personne pour le poste de Premier ministre, exprimant néanmoins l'espoir que Moustapha Adib obtienne "le confiance du peuple". Oussama Saad n'a également nommé personne, dénonçant le fait que les consultations ne soient que "de pure forme" et que l'accord sur le nom de Moustapha Adib ait été conclu au préalable. Jamil el-Sayyed a également décidé de ne nommer personne

Nouhad Machnouk a, lui, décidé de ne pas participer aux consultations qu'il a qualifiées de "célébration de la victoire divine au palais de Baabda".


11:37 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire des Forces libanaises (15 députés) a nommé Nawaf Salam, ex-délégué du Liban aux Nations unies et juge à la Cour internationale de justice, "dont nous connaissons l'indépendance et le pouvoir de décision" pour former le prochain gouvernement. "L'heure n'est pas aux petits règlements", a déclaré Georges Adwan. (Archives/OLJ)

11:22 heure de Beyrouth

Le bloc de la "Rencontre consultative" (4 députés), constitué de députés sunnites proches du régime syrien, ne nomme personne. "Le Premier ministre doit être le Premier ministre de tout le Liban, pas celui d'une partie des représentants de la communauté sunnite", a lancé le député Walid Succariyé, se disant "surpris" de la nomination probable de Moustapha Adib "dont on ne connaît pas le programme".

11:15 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire du Parti syrien national social (PSNS) (3 députés) n'a pas clairement annoncé s'il a nommé ou non Moustapha Adib. "Nous soutenons l'accord politique qui a été trouvé", s'est contenté de déclarer le député Assaad Hardane. "Nous sommes  attachés à la continuité des institutions, à la stabilité, la paix civile et l'unité nationale. Nous voulons faciliter les choses", a-t-il poursuivi.

11:05 heure de Beyrouth

Le bloc du "Centre indépendant" de l'ancien PM Nagib Mikati (4 députés) nomme Moustapha Adib pour former le prochain gouvernement, a annoncé le député Jean Obeid.

10:44 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire de la "Rencontre démocratique" (7 députés), regroupant les députés joumblattistes, a décidé de nommer Moustapha Adib pour diriger le prochain gouvernement au sein duquel il ne participera pas, a annoncé Taymour Joumblatt. Le député s'est par ailleurs prononcé en faveur d'élections législatives anticipées, sur la base d'une nouvelle loi électorale, et de l'établissement d'un Etat civil.

10:36 heure de Beyrouth

Le "groupe parlementaire national" (5 députés), regroupant notamment les députés Marada de Sleimane Frangié, a décidé de nommer Moustapha Adib au poste de Premier ministre, a annoncé le député Farid el-Khazen.

10:33 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire du Hezbollah (12 députés) a dit avoir informé le président Aoun de son "soutien clair" à la candidature de Moustapha Adib, selon le chef du bloc, Mohammad Raad, qui a appelé à la "coopération" de tous. (Photo d'archives/OLJ)

10:25 heure de Beyrouth

Le bloc parlementaire du courant du Futur (18 députés), la formation politique de Saad Hariri, a nommé Moustapha Adib pour le poste de Premier ministre, a annoncé le député Samir el-Jisr qui n'a pas fait d'autres déclarations.

10:02 heure de Beyrouth

Le vice-président de la Chambre, Elie Ferzli, a décidé de ne nommer personne pour le poste de Premier ministre, indiquant qu'il soutenait l'accession de Saad Hariri à ce poste.

09:46 heure de Beyrouth

L'ancien Premier ministre Tammam Salam a nommé Moustapha Adib. "Il s'agit de la dernière chance pour le Liban et les Libanais de sauver leur pays, grâce au soutien arabe et international, et de rectifier les erreurs qui se sont accumulées", a-t-il déclaré.

09:39 heure de Beyrouth

L'ancien Premier ministre Saad Hariri a nommé Moustapha Adib pour le poste de Premier ministre. "La priorité doit d'abord être donnée à la reconstruction de Beyrouth et à la mise en œuvre de réformes économiques", a-t-il déclaré, plaidant en faveur de la formation d'un "gouvernement d'experts" qui doit être composé de "personnes compétentes et intègres".(REUTERS/Eva Plevier)

09:38 heure de Beyrouth

L'ancien Premier ministre Najib Mikati a nommé Moustapha Adib, qui a été son directeur de cabinet, pour le poste de Premier ministre. "Nous avons de nombreux défis à relever. Nous avons perdu beaucoup d'occasions et de temps", a-t-il déclaré. (Photo Ani)

09:06 heure de Beyrouth

Dans la nuit, les Forces libanaises ont annoncé à l'issue d'une réunion de quatre heures, présidée par Samir Geagea, que leurs députés allaient nommer Nawaf Salam, ex-délégué du Liban aux Nations unies et juge à la Cour internationale de justice.

09:04 heure de Beyrouth

Bienvenue dans ce live.

L'ancien Premier ministre Najib Mikati est le premier à être arrivé au palais de Baabda.


commentaires (5)

La bande des cinq Amal PSP CPL Futur Hezbollah n'aura jamais si bien porté son nom. On se met d'accord en coulisses pour remplacer Diab par Adib, sous pression étrangère. Les FL ne se sont jamais si bien distinguées de la bande des pourris en portant la voix de la contestation au sein des institutions. Qu'à cela ne tienne, Nawaf Salam sera le premier ministre de la révolution quand elle aura renversé les 5 pourris et l'axe supranational des feux d'artifice illégaux, si Dieu le veut !

Citoyen libanais

22 h 08, le 31 août 2020

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Commentaires (5)

  • La bande des cinq Amal PSP CPL Futur Hezbollah n'aura jamais si bien porté son nom. On se met d'accord en coulisses pour remplacer Diab par Adib, sous pression étrangère. Les FL ne se sont jamais si bien distinguées de la bande des pourris en portant la voix de la contestation au sein des institutions. Qu'à cela ne tienne, Nawaf Salam sera le premier ministre de la révolution quand elle aura renversé les 5 pourris et l'axe supranational des feux d'artifice illégaux, si Dieu le veut !

    Citoyen libanais

    22 h 08, le 31 août 2020

  • QUELLE MASCARADE D,UN NIVEAU THEATRAL DE BASSE QUALITE QUE CES CONSULTATIONS DITES CONTRAIGNANTES QUAND LES MARCHANDAGES LES Y ONT PRECEDE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 33, le 31 août 2020

  • A sa place je me méfierais. Le fait que son prédécesseur (et anagramme) n’ait pas été convié par les "anciens premiers ministres" a donner également son avis sur la nomination devrait lui mettre la puce à l’oreille: il ne sera jamais considéré comme un des leurs...

    Gros Gnon

    13 h 25, le 31 août 2020

  • M. l'anagramme de Diab est-il d'accord d'accepter ce poste? On ne l'a pas encore entendu... A-t-il un programme ou bien va-t-il en appliquer un qui lui sera imposé? Il me semble que malgré toutes leurs belles paroles tout ce qui importe à ceux qui se croient encore en charge de la destinée du pays parce qu'ils ont pu acheter quelques voix aux dernières élections, c'est de nommer celui qu'ils perçoivent comme étant le moins à même de leur mettre des bâtons dans les trous...

    Gros Gnon

    12 h 17, le 31 août 2020

  • Je trouve regrettable que les Forces Libanaises ne se joignent à la nomination de Moustapha ADIB comme Premier Ministre et qu'ils refusent, ainsi que le parti socialiste progressiste de Joumblat et sans doute le Courant du Futur de Saad Hariri, de participer au nouveau gouvernement. Un consensus politique des principaux partis politiques sur un même nom pour former un gouvernement d'union nationale qui engloberait toutes les mouvances politiques du pays, aurait démontré plus sérieusement la détermination de la classe politique de sauver le pays de la pire catastrophe économique et sociale de son histoire depuis son indépendance il y a 77 ans.

    Tony BASSILA

    10 h 55, le 31 août 2020

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