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Dernières Infos - Assassinat Hariri

Le TSL pas en mesure de conclure que toutes les personnes impliquées dans la surveillance avaient participé au complot

Le TSL pas en mesure de conclure que toutes les personnes impliquées dans la surveillance avaient participé au complot

La Chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban, qui juge les assassins de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, tué dans un attentat à la bombe le 14 février 2005 à Beyrouth, a affirmé ne pas être en mesure de conclure que toutes les personnes impliquées dans la surveillance de M. Hariri avaient participé sciemment au complot allégué.

"La Chambre de première instance n’a pas été en mesure de conclure que toutes les personnes impliquées dans la surveillance de M. Hariri avaient participé sciemment au complot allégué", a annoncé le TSL. "Toute personne impliquée dans la surveillance de M. Hariri avant le 14 février 2005 à l’aide de téléphones mobiles qu’elle avait l’ordre de jeter ou de remettre à quelqu’un chargé de le récupérer se serait rendue compte, à tout le moins après l’explosion, que l’activité de surveillance était liée à l’attentat. Donc seules des personnes de confiance pouvaient être assignées à une telle tâche", a souligné la juge Micheline Braidy. "L’on peut donc déduire, que les personnes impliquées dans le complot avaient un point commun, à savoir l’appartenance à une organisation très soudée, dans laquelle des participants de confiance" se voyaient déléguer des tâches, a-t-elle ajouté.

Les juges du TSL prononceront plus tard dans la journée leur décision en l'absence des quatre suspects, tous membres présumés du Hezbollah, plus de 15 ans après l'attentat dans le centre de Beyrouth qui avait causé la mort de Rafic Hariri et de 21 autres personnes. Aucun des accusés n'ayant été remis au tribunal, ils sont jugés par contumace.

Le principal suspect dans l'affaire, Salim Ayyache, 56 ans, est accusé d'"homicide intentionnel" et d'avoir été à la tête de l'équipe qui a mené l'attaque. Deux autres hommes, Hussein Oneissi, 46 ans, et Assad Sabra, 43 ans, sont notamment poursuivis pour avoir enregistré une fausse cassette vidéo qui revendiquait le crime au nom d'un groupe fictif. Le dernier suspect, Hassan Habib Merhi, 54 ans, fait également face à plusieurs chefs d'accusation, tels que complicité de perpétration d'un acte de terrorisme et complot en vue de commettre cet acte. Moustapha Badreddine, le principal suspect décrit comme le "cerveau" de l'attentat par les enquêteurs, mais que la Chambre de première instance n'a pu considérer comme tel "au-delà de tout doute raisonnable", était un ancien responsable militaire du Hezbollah et a été tué en 2016 en Syrie.

La Chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban, qui juge les assassins de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, tué dans un attentat à la bombe le 14 février 2005 à Beyrouth, a affirmé ne pas être en mesure de conclure que toutes les personnes impliquées dans la surveillance de M. Hariri avaient participé sciemment au complot allégué."La Chambre de première...