Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Nouvelles émeutes dans le centre-ville de Beyrouth


Nouvelles émeutes dans le centre-ville de Beyrouth

Des manifestants ont érigé sur le mur empêchant l'accès au Parlement, une potence à laquelle était accrochée une effigie de Michel Aoun. Photo Joao Sousa.

Les violences ont repris mardi en début de soirée près du Parlement, dans le centre-ville de Beyrouth peu après que des centaines de Libanais se soient rassemblés pour rendre hommage aux victimes de la double explosion meurtrière qui a ravagé Beyrouth, il y a une semaine jour pour jour, et réclamer la chute des dirigeants qu'ils tiennent pour responsables de la tragédie. 

Des protestataires ont lancé des projectiles sur les forces anti-émeutes qui en retour ont fait usage de bombes lacrymogènes. D'autres manifestants ont érigé sur le mur empêchant l'accès au Parlement, une potence à laquelle était accrochée une effigie de Michel Aoun.

Des dizaines de personnes ont ensuite tenté de faire tomber un des portails métalliques installé pour empêcher l'accès à la place de l'Etoile et au siège du Parlement, sans provoquer jusqu'à présent de réaction des forces de l'ordre, tandis que les rangs des protestataires grandissaient dans la rue de la municipalité de Beyrouth. 

Selon des images retransmises en direct par la chaîne LBCI, l'on peut voir deux agents en civil se trouvant sur le balcon d’un immeuble tirer, ce qui semble être des balles en caoutchouc, sur les manifestants.

Depuis la double explosion au port de Beyrouth, les Libanais sont dans la rue pour réclamer la chute de la classe dirigeante. Chaque manifestation s'est terminée par des affrontements avec les forces de l'ordre.

Les violences ont repris mardi en début de soirée près du Parlement, dans le centre-ville de Beyrouth peu après que des centaines de Libanais se soient rassemblés pour rendre hommage aux victimes de la double explosion meurtrière qui a ravagé Beyrouth, il y a une semaine jour pour jour, et réclamer la chute des dirigeants qu'ils tiennent pour responsables de la tragédie. Des...