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Société - Photos

Samedi de la colère dans le centre-ville de Beyrouth : les images

Samedi de la colère dans le centre-ville de Beyrouth : les images

Une manifestant, drapeau libanais à la main, au milieu des gaz lacrymogènes, samedi, dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Joao Sousa

On le savait que la colère était grande. Homérique. Comment en aurait-il pu être différemment ? 158 personnes tuées, plus de 6.000 blessées et plus de 300.000 Beyrouthins dont la maison a été soufflée. Et pourquoi ? Parce que des irresponsables ont laissé, pendant plus de six ans, 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium, une matière hautement instable, entreposées dans le port de Beyrouth. Aux portes d'une capitale habitant deux millions de personnes.

La double déflagration de mardi, au port, qui a ravagé tant de quartiers de la capitale, tant de vies, est le terrible symbole de l'incurie, de la corruption, de l'incompétence, de la classe politique libanaise.

Samedi, dans le centre-ville de Beyrouth, des milliers de Libanais, des hommes, des femmes, des parents, des grands-parents, sont descendus, malgré les tirs de gaz lacrymogènes, malgré les tirs tout court, crier leur colère, leur grande colère, contre les criminels qui mènent le Liban à sa perte.


Drapeau levé, dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Joao Sousa



Un homme brandissant les portraits de victimes de la double explosion, au port de Beyrouth. Photo Joao Sousa



Dès le début de la manifestation, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants. Photo Joao Soua



Sur la place des Martyrs, des manifestants ont monté des potences pour les responsables politiques libanais. Photo Joao Sousa



"L'heure de la reddition des comptes a sonné", peut-on lire sur cette bannières, tendue hier dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Joao Sousa


Des dizaines de manifestants ont été blessés lors des manifestations de la colère samedi. Photo Joao Sousa




Le message des manifestants. Photo Patrick Baz




La colère des manifestants, hier, dans le centre-ville. Photo Joao Sousa



Affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Photo Joao Sousa



Un manifestant, dans un nuage de gaz lacrymogènes. Photo Joao Sousa



Contre les manifestant,s les forces de l'ordre ont eu recours, massivement, aux gaz lacrymogènes. REUTERS/Thaier Al-Sudani



Le soleil couchant, sur le centre-ville de Beyrouth en colère. Photo Michel Helou



Les manifesttants, devant la mosquée al-Amine.P hoto Joao Sousa



Pour empêcher les manifestants d'entrer dans la rue Weygand, les forces de l'ordre avaient posté un camion. Photo Joao Souosa



Des gaz lacrymo, encore des gaz lacrymo... Photo Joao Sousa



Un manifestant s'adressant à deux militaires, dans le centre-ville de Beyrouth. AFP / ANWAR AMRO



Après la nuit tombée, les gaz lacrymogènes continuaient de pleuvoir sur les irréductibles. REUTERS/Thaier Al-Sudani




On le savait que la colère était grande. Homérique. Comment en aurait-il pu être différemment ? 158 personnes tuées, plus de 6.000 blessées et plus de 300.000 Beyrouthins dont la maison a été soufflée. Et pourquoi ? Parce que des irresponsables ont laissé, pendant plus de six ans, 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium, une matière hautement instable, entreposées dans le port de...
commentaires (3)

Les photos de militaires portant des armes de guerre face à des manifestants pacifiques ou pas, ne sont pas dignes d’un pays qui se prétend démocratique. Même au plus fort des émeutes des gilets jaunes sur les Champs Elysées, alors que l’Arc de Triomphe se faisait saccager, aucun policier n’a sorti une arme. Hier, les forces dites de l’ordre, ont commencé à tirer des gaz lacrymogènes au rythme des orgues de Staline, la police du parlement a tiré à balles réelles sans doute en l’air, d’autres ont tiré des balles en caoutchouc alors que même les anarchistes parmi les manifestants avaient à peine des cailloux. Mais un jour viendra où les militaires comprendront que leur salaire vaudra zéro et qu’ils ne pourront même plus nourrir leurs familles, alors ils arrêteront de défendre ce système politique pourri jusqu’à l’os

Lecteur excédé par la censure

12 h 45, le 09 août 2020

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Commentaires (3)

  • Les photos de militaires portant des armes de guerre face à des manifestants pacifiques ou pas, ne sont pas dignes d’un pays qui se prétend démocratique. Même au plus fort des émeutes des gilets jaunes sur les Champs Elysées, alors que l’Arc de Triomphe se faisait saccager, aucun policier n’a sorti une arme. Hier, les forces dites de l’ordre, ont commencé à tirer des gaz lacrymogènes au rythme des orgues de Staline, la police du parlement a tiré à balles réelles sans doute en l’air, d’autres ont tiré des balles en caoutchouc alors que même les anarchistes parmi les manifestants avaient à peine des cailloux. Mais un jour viendra où les militaires comprendront que leur salaire vaudra zéro et qu’ils ne pourront même plus nourrir leurs familles, alors ils arrêteront de défendre ce système politique pourri jusqu’à l’os

    Lecteur excédé par la censure

    12 h 45, le 09 août 2020

  • lecon a tirer : plus moyen de nous exprimer . Gare a nous sinon c'est les balles . le pouvoir a appris sa lecon lui . il etait temps. copy paste le pouvoir assadiste.

    Gaby SIOUFI

    09 h 34, le 09 août 2020

  • DEGAGEMENT DE MALGRE. PLUS D,AUTRE ALTERNATIVE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 26, le 09 août 2020

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