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Société - Coronavirus au Liban

Quatre décès et 272 nouveaux cas en 24 heures

"Nous nous dirigeons vers des temps difficiles", met en garde le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad.

Quatre décès et 272 nouveaux cas en 24 heures

Le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, discutant avec des médecins dans la capitale, le 28 juillet 2020. Photo AFP / ANWAR AMRO

Au lendemain d'un nouveau record dans les contaminations quotidiennes au coronavirus, le Liban, à genou depuis les explosions qui ont ravagé son port et de nombreux quartiers de Beyrouth, a enregistré samedi quatre décès supplémentaires et 272 nouveaux cas de Covid-19, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth mettant en garde contre cette dangereuse tendance.

Sur les 272 nouveaux cas recensés dans le dernier bilan publié par le ministère de la Santé samedi soir, 248 concernent des contaminations locales, dépistées principalement dans les cazas de Beyrouth (46) et Baabda (36). En outre, 24 cas ont été détectés sur des voyageurs testés à leur arrivée à l’Aéroport international de Beyrouth, et 86 cas sont encore en cours d'investigation

En tout, 6.223 personnes ont été dépistées positives au Covid-19 au Liban depuis le 21 février. Parmi elles, 74 sont décédées et 2.043 ont guéri. Actuellement, il reste donc encore 4.106 personnes positives. Parmi elles, 179 sont hospitalisées, dont 40 en soins intensifs.

"Temps difficiles"
Sur Twitter, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a alerté sur le hausse continue des cas de contamination quotidiens. Un appel repris également par le directeur de la Croix-Rouge libanaise, Georges Kettaneh.

"Nous devons faire attention aux cas de contamination quotidiens qui continuent d'enregistrer de nouveaux records. (...) Le nombre de personnes (atteintes de Covid-19) et hospitalisées a doublé. (...) Nous nous dirigeons vers des temps difficiles", a-t-il prévenu. Et d'alerter que la hausse des cas positifs est réelle. Il ne s'agit pas seulement d'une conséquence de l'augmentation du nombre de tests de dépistage". "En toute honnêteté, nous sommes dans la phase de transmission communautaire", a-t-il affirmé. Le Dr. Abiad a enfin prévenu que "désormais, les hôpitaux sont saturés, leurs stocks quasi-vides, et l'énergie du personnel mise à rude épreuve". 

Jeudi, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, avait exprimé la crainte d’une forte augmentation du nombre de contaminations au coronavirus dans les dix prochains jours, alors que l’essentiel des moyens médicaux et hospitaliers du pays sont mobilisés pour soigner les victimes de la double explosion au port de Beyrouth mardi. De nombreux hôpitaux, déjà affectés par la crise économique sans précédent qui frappe le Liban et qui risquaient d'être saturés en raison de la pandémie, ont subi de graves dommages lors des explosions. Des pays désireux de venir en aide au pays du Cèdre ont envoyé du matériel pour dresser des hôpitaux de campagne en plusieurs points de la capitale, dont plusieurs seront affectés aux patients atteints du Covid-19. Le jour même du drame, le ministre de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, avait annoncé que le deuxième bouclage total du pays pendant cinq jours était finalement annulé.

Au lendemain d'un nouveau record dans les contaminations quotidiennes au coronavirus, le Liban, à genou depuis les explosions qui ont ravagé son port et de nombreux quartiers de Beyrouth, a enregistré samedi quatre décès supplémentaires et 272 nouveaux cas de Covid-19, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth mettant en garde contre cette dangereuse...

commentaires (1)

Qu’importe la mort pourvu qu’elle soit honorable. Ils ont tout fait pour propager le virus dans le pays pour satisfaire leurs partisans. Alors mourrir pour mourrir autant le faire avec de la dignité et des principes. Ceux qui sont morts confinés chez eux sont plus honorables que ceux qui meurent dans les hôpitaux faute de soins.

Sissi zayyat

23 h 31, le 08 août 2020

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Commentaires (1)

  • Qu’importe la mort pourvu qu’elle soit honorable. Ils ont tout fait pour propager le virus dans le pays pour satisfaire leurs partisans. Alors mourrir pour mourrir autant le faire avec de la dignité et des principes. Ceux qui sont morts confinés chez eux sont plus honorables que ceux qui meurent dans les hôpitaux faute de soins.

    Sissi zayyat

    23 h 31, le 08 août 2020

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