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Culture - Musique

Pour qui sonnent « Les cordes de l’espoir » ?

Rendez-vous ce soir, sur Facebook, pour un concert virtuel diffusé depuis la ville de Pilsen, en République tchèque, dans le cadre d’une collaboration entre Les Musicales de Baabdath et l’ambassade tchèque au Liban.

Pour qui sonnent « Les cordes de l’espoir » ?

Les musiciens des « Cordes de l’espoir » : Vanda Sabakova (harpe), Jan Ryska (violoncelle) et Ludek Sabaka (clavier). Photo DR

Parler des « Cordes de l’espoir », c’est comme évoquer une pluie salvatrice. L’image relève presque de la métaphore. Mais quand on la replace dans son contexte musical, elle devient plus perceptible car on parle ici des cordes des instruments de musique d’un concert qui sera donné en direct sur Facebook aujourd’hui mercredi 29 juillet (à 21h, heure de Beyrouth) depuis la ville de Pilsen, située à 60 km de Prague. Un événement « joint-venture » entre Les Musicales de Baabdath et l’ambassade tchèque au Liban.Les Musicales de Baabdath, bien parties depuis 2016, avaient fidélisé le public et conquis une vaste audience de mélomanes par une programmation exigeante et des concerts de qualité internationale. Un élan sapé par les évènements d’octobre 2019 puis par la pandémie du Covid-19.

Aujourd’hui, sans renoncer, ce festival de musique classique revient sur le devant de la scène et propose à son tour des performances en direct, dans le respect de la distanciation imposée entre artistes et public.

Il présente ainsi cet événement intitulé « Strings of Hope » (« Les cordes de l’espoir ») dans une optique régénératrice, pour diffuser des vibrations positives au moment où le Liban traverse une des périodes les plus troubles de son histoire. Le concert de musique de chambre, retransmis à partir de Pilsen, cité tchèque de la bière et de la convivialité, inclut un vaste répertoire de partitions allant des rigueurs de la période classique à l’époque contemporaine en passant par le romantisme.

Au programme, riche et raffiné, des solos, des duos et des trios. Avec des pages de Bedrich Smetana (La Moldau), Anton Dvorak (Les bois silencieux), Jan Lasislav Dussek, Martinu, Pavel Trojan, Hanus Trnecek, Petr Popelka et bien entendu Ludwig van Beethoven qui règne sur l’année en cours pour célébrer toujours en grande pompe le 250e anniversaire de sa naissance.

Ce sont de jeunes artistes qui donnent corps à ces partitions panachées, colorées, vives, rêveuses ou mélancoliques. Avec, pour les douceurs délicates de la harpe Vanda Sabakova, à l’archet du violoncelle Jan Ryska et pour les accords du clavier Ludek Sabaka.

Un bouquet de mélodies pour un rai d’espoir. Celui de réchauffer le cœur des Libanais dont une grande partie vit désormais en dessous du seuil de pauvreté.

Et si, auditeurs dans l’ombre de l’anonymat, ce concert parle à votre cœur, vous pouvez tendre une main de solidarité vers votre prochain. Donnez de l’espoir, directement, en ligne, via la Lebanese Food Bank, arcenciel, Sesobel, Our Lady of Hope Foundation ou tout autre organisme à caractère humanitaire. Une contribution qui, même minime, peut faire la différence pour bien des Libanais dans le besoin.

https://lesmusicales.org/live/

Parler des « Cordes de l’espoir », c’est comme évoquer une pluie salvatrice. L’image relève presque de la métaphore. Mais quand on la replace dans son contexte musical, elle devient plus perceptible car on parle ici des cordes des instruments de musique d’un concert qui sera donné en direct sur Facebook aujourd’hui mercredi 29 juillet (à 21h, heure de Beyrouth) depuis...

commentaires (3)

Merci à l’ambassade tchèque et aux musicales de Baabdath. Ce moment était un pur bonheur!

Elham Najjar

06 h 28, le 30 juillet 2020

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Commentaires (3)

  • Merci à l’ambassade tchèque et aux musicales de Baabdath. Ce moment était un pur bonheur!

    Elham Najjar

    06 h 28, le 30 juillet 2020

  • ...de LA grande musique occidentale, bien sûr!

    Georges MELKI

    11 h 53, le 29 juillet 2020

  • Belle initiative "joint-venture", et merci M. Davidian pour cet article! Mais de grâce, ne limitez surtout pas le clavier à ses accords: il est capable de beaucoup plus, sinon il n'y aurait pas eu de polyhonie, acquisition majeure de grande musique occidentale...

    Georges MELKI

    11 h 17, le 29 juillet 2020

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