Brahim Laalami, une figure du mouvement populaire antirégime « Hirak » en Algérie, a été condamné hier à 18 mois de prison ferme par le tribunal de Bordj Bou Arreridj, au sud-est d’Alger, selon des sources concordantes. En détention provisoire depuis le 3 juin après son arrestation la veille, Brahim Laalami était entre autres poursuivi pour « outrage à corps constitué » et « outrage à fonctionnaire », selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Il s’agit d’une « lourde condamnation de 18 mois de prison ferme et d’un million de dinars (près de 6750 euros) d’amende », a indiqué sur sa page Facebook l’association de soutien aux détenus. « On s’attendait à ce qu’il soit relâché (...), c’est incompréhensible et cela ne va pas dans le sens de l’apaisement et de l’amorce d’une solution politique », a déclaré le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), Saïd Salhi.
Moyen-Orient - Algérie
Une figure du « Hirak » condamnée à 18 mois de prison ferme
OLJ / le 24 juillet 2020 à 00h00