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Société - Crise économique

Colère à l'AUBMC après le licenciement d'employés

L'ordre des infirmières et infirmiers a dénoncé ces licenciements massifs, évoquant un "saut dans l'inconnu".

Colère à l'AUBMC après le licenciement d'employés

Un membre du personnel médical se tenant la tête à l'entrée du Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC), le 17 juillet 2020. REUTERS/Mohamed Azakir

Des employés du Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC) ayant été licenciés en raison de la crise économique aiguë que traverse le Liban se sont rassemblés vendredi à l'entrée de l'établissement hospitalier pour protester contre leur licenciement, en présence de renforts de l'armée et des services de sécurité. Certains médias locaux parlent de "centaines" d'employés licenciés. L'Orient-Le Jour a tenté, en vain, de joindre un responsable de l'AUBMC pour avoir des détails.

Plusieurs personnes licenciées ont exprimé leur tristesse et leur colère devant les caméras de télévision couvrant ce sit-in improvisé.


L'ordre des infirmières et infirmiers a dénoncé ces licenciements massifs, évoquant un "saut dans l'inconnu". "Il s'agit d'un fait dangereux qui sonne l'alerte d'une catastrophe dans le secteur de la santé si les choses continent à aller dans cette direction", avertit l'ordre dans un communiqué.

Dans la soirée, le ministre de la Santé, Hamas Hassan, a, lui, réagi sur Twitter, exprimant notamment son soutien au personnel infirmier. "Droits de l'homme, respect des lois et des règles, les valeurs et l'éthique, l'idéal démocratique, l'assurance vieillesse, la justice sociale, le pacte civil... Un masque trompeur qui sied à votre civilisation", a-t-il écrit dans un message accompagné du mot-clé "L'équité des infirmiers est une mission".

Entre les retards de paiement de l’État, l’explosion des coûts et la baisse de l’activité, le secteur hospitalier privé, déjà sous pression dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus, est l'un des très nombreux secteurs touchés par la pire crise économique et financière de l'histoire moderne du pays.

Beyrouth, qui se retrouve de plus en plus isolé sur la scène internationale, a fait défaut sur le remboursement de sa dette souveraine en dollars, une première dans son histoire. Il a ensuite fait appel à l'aide financière du Fonds monétaire international (FMI) mais les négociations piétinent depuis des semaines à la suite de dissensions internes sur le montant exact des pertes financières du pays. La livre libanaise a, elle, perdu plus de 80% de sa valeur depuis octobre dernier.

Des employés du Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth (AUBMC) ayant été licenciés en raison de la crise économique aiguë que traverse le Liban se sont rassemblés vendredi à l'entrée de l'établissement hospitalier pour protester contre leur licenciement, en présence de renforts de l'armée et des services de sécurité. Certains médias locaux parlent de "centaines"...

commentaires (1)

il faut prendre l argent ou il est chez les voleurs du trésor publique

youssef barada

23 h 27, le 17 juillet 2020

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Commentaires (1)

  • il faut prendre l argent ou il est chez les voleurs du trésor publique

    youssef barada

    23 h 27, le 17 juillet 2020

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