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Politique

Siniora et Machnouk préconisent un dialogue sur les thèmes abordés par Bkerké

Siniora et Machnouk préconisent un dialogue sur les thèmes abordés par Bkerké

L’ancien Premier ministre Fouad Siniora reçu par le mufti Deriane. Photo ANI

Le comité national de suivi de la déclaration d’al-Azhar sur la citoyenneté, conduit par l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, a entamé une tournée des chefs religieux pour leur faire part du message qu’il a fait parvenir au pape François, et parler des appels répétés du patriarche maronite à la « neutralité » du Liban, à la « libération » de la décision nationale de toute « hypothèque » et à l’application de toutes les résolutions internationales relatives au pays. Dans son message au pape, le comité avait notamment fait remarquer que l’alignement forcé du Liban sur l’axe stratégique régional Iran-Syrie-Hezbollah isole le pays et exacerbe les crispations identitaires et sectaires. À l’issue de l’audience, M. Siniora a précisé que l’appel du patriarche n’est pas « un retour à la division au Liban, mais une occasion de lancer un dialogue national en tant que nation et pays-message ». C’est dans le même sens que s’est également exprimé l’ancien ministre Nouhad Machnouk, qui s’est rendu hier à Dar el-Fatwa pour discuter des prises de position et propositions du patriarche, dont il a relevé la portée « fédératrice », à condition que les Libanais soient prêts, a-t-il dit, à s’asseoir autour d’une même table. « Discutons des trois grands principes définis par le patriarche maronite : neutralité du Liban (…), pouvoir politique légitime et libre et application des résolutions internationales relatives au Liban », a-t-il dit au terme de l’entretien. Et M. Machnouk de préciser : « Il faut prendre des décisions qui nous rouvrent les portes de la communauté internationale, en particulier des pays arabes qui sont en mesure de nous aider. Mais, avant tout, nous devons nous asseoir ensemble », a-t-il insisté.

Par ailleurs, dans un entretien à la chaîne égyptienne an-Nahar diffusé hier, Fouad Siniora a relevé que « le Hezbollah est certes un parti libanais qui possède une assise populaire, mais il s’impose par la force de ses armes et de l’argent qu’il obtient d’Iran et de son hégémonie sur un bon nombre de services publics de l’État libanais, ce qui lui permet de payer des dizaines de milliers d’employés ».

Le comité national de suivi de la déclaration d’al-Azhar sur la citoyenneté, conduit par l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, a entamé une tournée des chefs religieux pour leur faire part du message qu’il a fait parvenir au pape François, et parler des appels répétés du patriarche maronite à la « neutralité » du Liban, à la « libération » de la...

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