Le groupe parlementaire aouniste, composé majoritairement de députés du Courant patriotique libre, a appelé le gouvernement libanais "à accélérer ses négociations avec le Fonds monétaire international", alors que le pays Liban est en plein naufrage économique.
Le FMI avait mis en garde lundi le Liban contre le coût du retard dans l'adoption de réformes et les tergiversations qui font piétiner les négociations depuis deux mois.
Le groupe a également affirmé qu'il "était nécessaire d'arrêter la contrebande". Il a dans ce cadre appelé à "renforcer le contrôle douanier" et à prendre "toutes les mesures nécessaires sur les points de passage légaux".
Les députés aounistes ont en outre souligné "l'importance d'encourager l'export des marchandises du Liban en facilitant les procédures, en adoptant le système du +one stop shop+ et en annulant toutes les taxes et tous les frais sur les opérations d'exportation".
Abordant sur un autre plan la politique étrangère du Liban et la question de se tourner vers "l'Est ou l'Ouest" le groupe parlementaire en a conclu que "le Liban, de par sa nature, son rôle et sa raison d'être, est capable de vivre selon les équilibres qui se sont établis tout au long de son histoire".
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait appelé récemment les autorités libanaises à se "tourner vers l'Est", en allusion à la Chine, l'Iran et même la Syrie, pour le commerce et la coopération, afin de faire face à la crise et barrer la route aux États-Unis, ennemi juré du parti chiite. Cet appel continue de diviser la classe politique et la population, le Liban entretenant des liens historiques avec de nombreuses puissances occidentales comme les États-Unis ou la France.
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