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Politique - Affaire Lassa

Un émissaire de Kabalan chez l’évêque maronite de Jbeil

« La solution devrait émaner du Conseil supérieur chiite et de Bkerké », déclare le cheikh Abbas Zgheib.

Le cheikh Zgheib rencontrant les notables de Jbeil et Lassa. Photo ANI

Dépêché par cheikh Abdel Amir Kabalan, président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abbas Zgheib s’est entretenu hier avec l’évêque maronite de Jbeil, Mgr Michel Aoun, au siège de l’archevêché à Jbeil, au sujet du différend opposant chrétiens et chiites au sujet de certains biens-fonds de la région de Lassa (caza de Jbeil), et qui relèveraient du waqf maronite du vicariat de Jounieh. Selon un communiqué publié par le bureau de Mgr Aoun, cheikh Zgheib a réitéré l’attachement du président du CSC au vivre-ensemble islamo-chrétien. Le texte indique, en outre, que le dignitaire chiite a profité de la rencontre pour informer Mgr Aoun des résultats de la réunion qui s’était tenue le 20 mai dernier au vicariat de Jounieh, en présence notamment de Chawki Daccache, député du Kesrouan (Forces libanaises), du vicaire patriarcal, Mgr Antoine Nabil Andary, d’un représentant du Conseil supérieur chiite et du président du conseil municipal de Lassa Ramzi Mokdad.

Selon cheikh Zgheib, les participants à cette réunion avaient conclu un accord en vertu duquel douze agriculteurs originaires de Lassa prendront part au projet social parrainé par la Fondation Georges Daccache et l’association Ardouna (Notre terre) sur certains biens-fonds de Lassa. Les participants se sont entendus aussi pour temporiser au sujet d’un bien-fonds dont la propriété est revendiquée par une personne de la famille Seifeddine, jusqu’à ce que la question de la propriété de cette parcelle de terre soit tranchée une fois pour toutes. Mais à en croire cheikh Abbas Zgheib, ce point de l’accord n’a pas été respecté. Il a estimé que l’affaire de Lassa est « délicate », soulignant que « pour régler le problème, il faut que les instances religieuses chrétiennes et musulmanes jouent un rôle rassembleur ». « Les propriétés des waqfs chrétiens et musulmans ne devraient aucunement faire l’objet d’agressions », a-t-il encore dit.

Mgr Aoun a, lui aussi, insisté sur le vivre-ensemble qui « fait du Liban un message, comme l’avait décrit le pape Jean-Paul II ». L’évêque a estimé que la seule façon de régler le différend de Lassa « réside dans la formation d’un comité de juges indépendants, qui examineraient tous les documents liés à la question afin de régler le problème une fois pour toutes ». L’émissaire du Conseil supérieur chiite s’est ensuite rendu à Lassa pour y rencontrer le cheikh Mohammad Itaoui, imam de la localité, en présence du président du conseil municipal et du cheikh Ahmad Lakkis, fils du mufti de Jbeil, Ghassan Lakkis.

Cheikh Zgheib a dénoncé « les convocations » d’habitants du village (par des services de sécurité) dans le cadre des efforts déployés pour clore le dossier, avant de réaffirmer que « la solution devrait émaner du Conseil supérieur chiite et de Bkerké, de manière à préserver les droits de tous ». Il s’est ensuite entretenu avec cheikh Ghassan Lakkis, mufti de Jbeil, au domicile de ce dernier. L’occasion pour les deux hommes d’insister sur l’importance de préserver l’unité nationale, loin des querelles confessionnelles.

Dépêché par cheikh Abdel Amir Kabalan, président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abbas Zgheib s’est entretenu hier avec l’évêque maronite de Jbeil, Mgr Michel Aoun, au siège de l’archevêché à Jbeil, au sujet du différend opposant chrétiens et chiites au sujet de certains biens-fonds de la région de Lassa (caza de Jbeil), et qui relèveraient du waqf maronite du vicariat de...

commentaires (2)

ENCORE DES CONCESSIONS/SOUMISSIONS A HN ! MAIS COMMENT S'EN ETONNER QUAND TOUT,ABSOLUMENT TOUT EST CONDITIONNE PAR SES SOUHAITS DIRECTS ET/OU INDIRECTS VEHICULES PAR LA PARTIE QUI Y A INTERET . PRESQUE TOUJOURS BAABDA ET BAYYADA !

Gaby SIOUFI

11 h 19, le 06 juin 2020

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Commentaires (2)

  • ENCORE DES CONCESSIONS/SOUMISSIONS A HN ! MAIS COMMENT S'EN ETONNER QUAND TOUT,ABSOLUMENT TOUT EST CONDITIONNE PAR SES SOUHAITS DIRECTS ET/OU INDIRECTS VEHICULES PAR LA PARTIE QUI Y A INTERET . PRESQUE TOUJOURS BAABDA ET BAYYADA !

    Gaby SIOUFI

    11 h 19, le 06 juin 2020

  • ON USURPE PAR LA FORCE ET ON VEUT MARCHANDER SUR CE QUI NE NOUS APPARTIENT PAS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 03, le 06 juin 2020

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