Le coordinateur spécial de l'ONU au Liban, Jan Kubis, a pointé du doigt mercredi les différentes lacunes, notamment en matière de réformes, qui "affaiblissent la position du Liban" dans ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), lancées mi-mai.
"Des chiffres différents, présentés par le gouvernement et la Banque du Liban, concernant les pertes financières, peu de progrès concernant les nominations judiciaires et autres et les blocages de la réforme du secteur de l'électricité ne font qu'affaiblir la position du Liban dans ses négociations avec le FMI", a estimé M. Kubis dans un tweet. Et de souligner que "le pays et le peuple ne peuvent plus se permettre cela", alors que le Liban connaît sa pire crise économique et financière de ces 30 dernières années.
La semaine dernière, une commission rassemblant des représentants de la BDL, de l'Association des banques du Liban et des députés avait été mise sur pied pour unifier les différents chiffres officiels présentés dans les rapports servant de base aux discussions avec le FMI, alors que de grosses disparités avaient été identifiées entre les différents états des lieux effectués par les parties concernées. Cette décision a été prise alors même que les négociations avec l'institution internationale ont été entamées depuis plusieurs semaines.
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