Le bloc parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi le gouvernement de Hassane Diab à se laisser la possibilité d'avoir des "choix alternatifs" dans ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) qui ont débuté la semaine dernière. "Il revient au gouvernement libanais qui négocie des aides avec la communauté et les institutions internationales pour pouvoir mettre en œuvre son plan de redressement d'être sûr d'avoir des choix alternatifs pour ne pas être soumis à leur pression", indique un communiqué des députés du parti chiite à l'issue de leur réunion hebdomadaire, Dans ce contexte, le bloc a critiqué les "parties prenantes aux négociations qui cherchent à imposer leurs conditions", ainsi que les "voix qui encouragent aux concessions qui placent d'emblée les négociateurs libanais dans la position du vaincu avant même que les discussions ne débutent".
Ces dernières semaines, le Hezbollah a émis des réserves quant au recours au FMI pour débloquer une assistance financière, qui fait pourtant partie du programme de relance du cabinet, dont le parti chiite est l'un des parrains.
Par ailleurs, le bloc a indiqué qu'il allait présenter plusieurs projets de loi concernant "la protection des intérêts des Libanais, frappés par la crise du coronavirus" et la lutte contre la corruption. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit s'exprimer vendredi à 17h à l'occasion de la Journée de Jérusalem.
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