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Moyen-Orient - Libye

L’ONU maintient des pourparlers à Genève malgré les incertitudes

L’ONU s’efforçait hier d’empêcher la rupture des pourparlers interlibyens à Genève, au lendemain de l’annonce par les deux camps rivaux de la suspension de leur participation au dialogue politique censé démarrer aujourd’hui.

Plus de huit ans après la chute de Mouammar Kadhafi, qui a plongé la Libye dans le chaos, ces pourparlers politiques visent notamment à mettre fin aux divisions et à former un nouveau gouvernement unifié. Entamé en 2017 et interrompu à plusieurs reprises, ce processus a été mis à mal en avril 2019, lorsque le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est de la Libye, a lancé une offensive pour prendre Tripoli, où siège le Gouvernement national d’union (GNA), reconnu par l’ONU.

Le porte-parole de la mission de l’ONU en Libye (Manul), Jean el-Alam, a affirmé hier que le lancement « du dialogue politique débutera mercredi (aujourd’hui) comme prévu ».

Ces discussions doivent inclure 13 représentants du Parlement, basé dans l’est du pays et qui appuie le maréchal Haftar, 13 représentants du Haut Conseil d’État (équivalent d’un sénat) qui soutient le GNA, et des personnalités invitées par l’émissaire de l’ONU Ghassan Salamé. « L’ONU s’attend à ce que les pourparlers aient lieu aujourd’hui », a également déclaré Rhéal Leblanc, porte-parole des Nations unies à Genève, lors d’une conférence de presse.

Lundi pourtant, le Parlement pro-Haftar et son rival le Haut Conseil d’État avaient annoncé séparément avoir « suspendu » leur participation aux pourparlers politiques, invoquant des raisons différentes. Des sources parlementaires à Tripoli et à Benghazi ont indiqué que la Manul tentait hier de les convaincre d’y prendre part. Dans un communiqué, la Manul a appelé les différentes parties « à placer les intérêts de la Libye et des Libyens au-dessus de toute autre considération afin de mettre fin rapidement aux souffrances de leur propre peuple, qui paie un lourd tribut chaque jour ». Les ambassades de France, d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que la Délégation de l’Union européenne en Libye, ont aussi appelé dans un communiqué les deux camps à « ne pas faire obstruction » au dialogue.

Source : AFP


L’ONU s’efforçait hier d’empêcher la rupture des pourparlers interlibyens à Genève, au lendemain de l’annonce par les deux camps rivaux de la suspension de leur participation au dialogue politique censé démarrer aujourd’hui.Plus de huit ans après la chute de Mouammar Kadhafi, qui a plongé la Libye dans le chaos, ces pourparlers politiques visent notamment à mettre fin aux...

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